Juan Garmendia LarrañagaSéroras et sacristainsEthnographie et histoire
Illustré par Rafael Munoa
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Seroras et sacristains : ethnographie et histoire / Juan Garmendia Larrañaga ; couverture et illustrations de Rafael Munoa. - Donostia : Eusko Ikaskuntza, 2009. - 54 p. : je vais. – (Collection Juan Garmendia Larrañaga; 57). – ISBN : 978-84-8419-174-2. - Edition dédiée à Rafael Munoa
2007. Seroras et sacristains : ethnographie et histoire / Juan Garmendia Larrañaga ; couverture et illustrations de Rafael Munoa. – 72 p. : il ; 22cm. – Édition dédiée à Rafael Munoa
2008. Seroras et sacristains : ethnographie et histoire / Juan Garmendia Larrañaga ; couverture et illustrations de Rafael Munoa. Dans : Divers III. – (Le Pays Basque. Ethnographie. Histoire. Juan Garmendia Larrañaga. ObraCompleta; 10). - Donostia : Eusko Ikaskuntza, 2008
Couverture et illustrations : Rafael Munoa
ÉTUDES BASQUES - SOCIEDAD DE ESTUDIOS BASCOS - SOCIÉTÉ D'ÉTUDES BASQUES
Institution fondée en 1918 par les Députations d'Álava, de Biscaye, de Gipuzkoa et de Navarre Miramar Jauregia - Miraconcha, 48 - 20007 Donostia - Tél 943 31 08 55 - Fax 943 21 39 56 Internet : http://www.eusko-ikaskuntza .org - E-mail :[protégé par e-mail]
Fotocomposición: Michelena arts graphiques. Écureuil
Eusko Ikaskuntza, 2009 1
page de crédits
séroras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Attributions des séroras. Critères trouvés. . . . . . . . . .
Concept sur les séroras. G. de Hainaut. Manuel de Larramendi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jeunes femmes de basse vie qui résident comme religieuses dans les églises et basiliques de cette Province. Gipuzkoa, année 1557. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Disposition dans la présentation des seroras. Année 1557.
Dispositions générales. XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles. . . .
Bouleau Dame Catalina de Ugartemendia. . . . . . . . . . . . . . . . .
Notre-Dame d'Izaskun. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Funérailles et enterrement d'une dame à Izaskun. . . . . . . . . . . . .
Lieu d'habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Présentation d'une serora pour l'ermitage d'Izaskun. .
Année 1600. Testament de María Domingo de Otamendi, maîtresse de l'ermitage de San Blas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ermitage de San Juan Bautista. A Arramele, Toulouse. . . . . . . . . . .
Sainte Lucie d'Ezama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sainte Marie-Madeleine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1614. Saint Étienne. Dame Catalina de Bereterbide. . . . .
1790. Mariage à l'ermitage de San Esteban. . . . . . . . . . . .
Contrat de la sera de Berastegi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Sacristains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Azkoitia. Le sacristain de l'ermitage des Martyrs. . . . . . . . . . .
Garin (quartier de Beasain) .
Nuarbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Zizurkil. Du monaguillo au sacristain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Germination. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À Tolosa, le sacristain de la paroisse de Santa María de la Asunción. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nouvelles Un poète sacristain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ursuaran. Nouvelles du sacristain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Plaintes d'un sacristain enseignant de Berrobi. . . . . . . . . . . . . . . . .
Devoirs et droits de la sacristine et de la maîtresse de l'église paroissiale de Laurgain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dans la Place d'Ibarra, nomination de sacristine. . . . . . . . . . .
Licenciement de l'emploi de sacristain de l'église paroissiale de Lugar de Ibarra par Miguel de Aguirre, son voisin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Présentation du sacristain de l'église paroissiale de San Bartolomé del Lugar de Ibarra à M. Augustin d'Olano. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Lizartza. Nomination de sacristain de l'église paroissiale de la Place, pour sa représentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L'exorcisme du sacristain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le sortilège de l'ermite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le prêtre d'Errazkin et sa pomme de terre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Symbolisme du soleil et de l'eau dans la prière. . . . . . . . . . . . . . . .
Pour finir : parler avec un prestidigitateur. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Au début de cet effort, j'utiliserai quelque chose que j'ai publié sous le titre La sera. Esquisse historique dans le livre dédié à EuskoIkaskuntza-Société d'Études Basques intitulé Coutumes et rites funéraires au Pays Basque. Du XVIe siècle à nos jours.
Dans cette introduction, j'élabore sur la femme dans des considérations proches d'une vision de comment et de ce qu'étaient ces femmes, autrefois majoritaires, au service ecclésial de nos villes2, et qui se réfugient aujourd'hui dans la mémoire de certaines personnes d'un certain âge ou dans le dossier et le livre correspondants.
Dans les comportements observés dans certains médias lors d'un décès, il est difficile d'ignorer la présence de la dame, qui a reçu d'autres noms différents.
ATTRIBUTIONS DES SERORAS. CRITÈRES TROUVÉS
L'activité et les pouvoirs des femmes, qui ont parfois été à la base et à l'origine de certains ordres religieux, ont fait l'objet de dispositions diverses et hétérogènes non exemptes de critères contradictoires, qui ont longtemps donné lieu à des affrontements entre différentes institutions civiles et différentes hiérarchies ecclésiastiques., qui répondaient à des commandements et décrets pas toujours assumés. On peut affirmer qu'au fond de ce problème, plus religieux que civil, pour des raisons évidentes, réside l'intérêt manifeste de promouvoir la figure du sacristain au détriment de la femme sanctionnée par la force de la coutume. Considéré le fait d'un point de vue général, dans quelques
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1. Juan Garmendia Larrañaga : Coutumes et rites funéraires au Pays Basque : du XVIe siècle à nos jours. Éditorial Txertoa. Donostia, 1991.
2. Les dénominations Serora Etxea (Casade la Serora), à Orendain et dans le quartier Altzola de la commune gipuzkoane d'Aia, nous en parlent ; et Serorategi (de la Serora), un hameau du quartier Laurgain d'Aia, etc.
A mon ami admiré Rafael Munoa, avec
affection sincère
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En paroles, on peut affirmer qu'ils ont voulu voir la dame reléguée au soin de l'église, avec l'interdiction expresse de toucher aux objets sacrés, ce qui a également donné lieu à des dénonciations et des plaintes sur le comportement de l'autorité ecclésiastique.
D'après un ouvrage du célèbre chercheur d'Ataundarra Juan Arín Dorronsoro, je noterai certaines obligations de ces dévots ou séroras, comme mettre la cire et offrir du pain dans les tombes commandées par leurs propriétaires; Lorsque les services sont terminés, retirez la cire et les nappes de l'offrande de pain, sortez à la rencontre du cadavre et accompagnez la famille les jours d'inhumation, honorez les services et autres fonctions religieuses, ainsi qu'indiquez au prêtre les sépultures dans lesquelles doivent chanter ou prier la réponse, détacher les liens des pieds et des mains aux cadavres et couvrir le visage avec un tissu au moment de l'atterrissage3.
CONCEPT SUR LES SERORAS. G. DE HINAO. MANUEL DE LARRA-MENDI
La mention suivante remonte au Moyen Age, correspondant au 4 avril 1302. Dans celle-ci, W. Webster nous apprend que Dominique du Mans, évêque de Bayonne,
il a légué cent ducats à Benita de la Catedral, deux salaires de Morláas par an pour acheter des bougies et d'autres choses pour la messe perpétuelle d'anniversaire, plus ce qui en reste doit revenir à Benita elle-même comme aumône annuelle4.
Hainaut dit :
Ces Freylas ou Ermites, appelées aussi dans beaucoup de villes du pays Bascongado, Seroras ou Sororas, et même Beatas dans certaines régions, étaient des femmes pieuses et religieuses, des jeunes filles ou des veuves très honorables et irréprochables, qui, comme les Diaconesses du premier siècle de l'Église, dont les offices et les ministères dans les églises sont très bien décrits par Cornelio Alapide, s'occupait de la propreté et des autres choses nécessaires à la messe et à la décoration du culte sacré des églises ou ermitages, qui étaient à leur charge.
La position que les Patrons conféraient aux Freyras ou Seroras prenait la forme d'un bénéfice ecclésiastique, et cette collation se faisait avec une certaine solennité religieuse (...)5.
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3. Juan de Arín Dorronsoro : « Toponymie à caractère religieux ». Dans : Annuaire d'Eusko Fol-klore, volume IX, année 1929, p. 47.
4. W. Webster: "Seroras, Freylas, Benitas, Benedictae entre los vascos". EuskalerrianAlde, t. 1, année 1911, p. 143.
5. Gabriel de Hainaut : Suppléments aux travaux d'investigations cantabriques et ignatiennes.O.C. t. VI, 1895, p. 115.
Larramendi consacre l'un des chapitres de sa Corografía aux femmes et est d'avis qu'elles sont un vestige des anciennes diaconesses qui se trouvaient dans les églises.
Entrer dans la serora, c'est prendre un état en Guipúzcoa, comme entrer dans un sermon ; et ce serait un terrible scandale dans le pays si, après sa femme, l'une d'elles se mariait. Leur nomination est faite d'un acte public par les patrons des paroisses et des ermitages (...). Ils entrent des femmes donnant leur dot (...).
Les émoluments deviennent une sorte de bienfait ecclésiastique, et consistent en la portion qui les touche du pain des offrandes, des réspices des sépultures et funérailles (...).
Son ministère – je continue avec Larramendi – est de veiller à la décence et à la propreté de l'église, de la faire bien balayer, (...). Prenez soin des lampes, afin que celle qui illumine le Sacrement brûle toujours (...). Prenez soin du cérémonial particulier des femmes lors des enterrements, funérailles, processions et autres actes de l'Église. Conduisez les personnes en deuil hors de la maison du défunt à l'église, et lorsque la représentation est terminée, retournez dans la même maison, dans le couloir de laquelle et la rue voisine tout le monde s'arrête, jusqu'à ce que, priant quelque chose pour les morts, la dame dise son Requiescat en rythme, en latin ou en basque6.
En ce qui concerne les "jeunes filles ou veuves très honnêtes et irréprochables" que Henao signale, la réalité nous conseille de nous rappeler qu'il y a de tout dans la vigne du Seigneur. Ainsi, nous constatons qu'une femme du sanctuaire d'Izaskun a été emprisonnée « jusqu'à ce qu'elle restitue tout ce qu'elle lui a secrètement pris »7.
Nous prolongerons ce point avec deux accords des Assemblées Générales de Gipuzkoa.
FILLE ET FEMMES DE VIE BASSE QUI RÉSIDENT EN TANT QUE REMONES OU SERO-RAS DANS LES ÉGLISES ET BASILIQUES DE CETTE PROVINCE. GIPUZKOA, ANNEE 1557
(...) Et que bien dans quelques ermitages de cette Province ou dans la plupart d'entre eux résident des religieuses ou des jeunes femmes de mauvaise vie pour la cause desquelles il y a beaucoup de mauvais service à Dieu et de scandale du peuple; afin que Ses Grâces donnent de l'ordre à tout cela. Ledit Conseil, ayant discuté de cela, nommé pour donner ordre à tout cela (...), qu'ils ordonnèrent d'apporter la résolution et leur avis de ce que la Province devrait prévoir pour la réunion du Conseil du jeudi en premier et ordonner que, vu ladite opinion, ce qu'il y a de plus commode y est prévu8.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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6. Manuel de Larramendi : Chorographie ou description générale de la très noble et très loyale province de Guipúzcoa. Édition, introduction, notes et index par J. Ignacio Tellechea Idígoras. Société guipuzcoane d'édition et d'édition, S.A. Saint-Sébastien. Année 1969, p. 128-129.
7. Mons. D. Wenceslao Mayora et Tellery : Histoire de Notre-Dame d'Izaskun. Toulouse, 1949, p. 120.
8. Compte rendu de l'Assemblée générale tenue dans la ville de Fuenterrabía. 16 novembre 1557 (3e séance). du vol. Conseils et Conseils Provinciaux de Gipuzkoa (1554-1557. Documents). (Transcription : L. M. Díez de Salazar Fernández. M.R. Ayerbe Iribar), p. 469.
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Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
6 Apprentissage basque, 2009
DISPOSITION DANS LA PRÉSENTATION DES SERORAS. ANNEE 1557
Ce jour (...) et les autres qui ont été nommés dans la proposition du Corregidor relative aux présentations de bénéfices et seroras... condamnés à comparaître qui a été lu audit Conseil qui a ordonné que les maires ordinaires, chacun dans leur ressort, renseignez-vous en toute diligence et découvrez qui sont les femmes qui sont dans les ermitages et basiliques de cette Province et quelle vie elles ont menée et mènent et si elles sont honnêtes et telles qu'il convient au service du culte divin. Et dans ceux qu'ils trouvent qu'ils ne sont pas tels selon la loi, ils doivent les punir avec dignité pour leurs crimes et blasphèmes et les chasser et les attendre desdites églises et ermitages, et dans leur lieu nommer et placer d'autres qui sont âgés de quarante ans ou plus et honnêtes et d'une bonne vie et ceux qui leur conviennent, en prenant d'abord des informations sur leur vie et leurs manières. Et à l'avenir, pour ceux qui se présenteront et seront placés dans lesdites églises, ermitages et basiliques, cette Province écrit aux Évêques de Calahorra, Pampelune et Bayona pour qu'ils accordent et ordonnent leurs censures contre les vicaires et recteurs des églises de cette Province, afin qu'ils ne permettent pas ou ne consentent pas à la présence de femmes qui n'ont pas plus de quarante ans et qui sont présentées et animées et prennent d'abord des informations sur leur mode de vie, (...). Et ainsi ladite Junte a ordonné que les femmes qui ont été ainsi chassées et expulsées (...) ne demandent plus ni ne soient plus admises ni ne portent l'habit des femmes9.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES. 16e, 17e, 18e siècles
A l'époque où le jésuite d'Andoaindarra écrivait la Chorografía, des sacristains existaient sans doute dans les églises de Gipuzkoa ; mais autrefois, les dames s'occupaient d'autres tâches qui ont ensuite été laissées en charge de celles-ci. Des engagements tels que la conservation des parures, vases sacrés et autres trousseaux de l'Église.
Au cours de leurs visites, les évêques de Pampelune ont révélé leur volonté de soustraire les objets sacrés des mains séculières pour les remettre aux mains consacrées. Et quelque chose de semblable s'est passé dans le diocèse de Calahorra en ce qui concerne les églises de la province de Biscaye, comme l'a bien noté le Père Lizarralde dans sa conférence prononcée au premier Congrès d'études basques10.
La vie des dames nommées par l'Ordinaire doit se distinguer par leur honnêteté. Pour le sauvegarder, ils portaient leur propre habit, qui à Tolosa, dans la paroisse d'Asunción de Santa María, consistait en une jupe blanche et un manteau noir, comme déterminé par un Mandat de la Visite de 1569.
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9. Enregistrement (...) tenu dans la ville de Fuenterrabía. 20 novembre 1557 (7e planche).Vol. cit., p. 488-489.
10. José Adriano de Lizarralde : « Origines de la vie claustrale au Pays basque ». In: Premier Congrès d'Etudes Basques. Recueil des actes de ladite Assemblée tenue à l'Université d'Oñate du 1er au 8 septembre 1918, sous le patronage des Députations basques. Bilbao, 1919, p. 101-1 590-617.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
7Eusko Ikaskuntza, 2009
Il était interdit d'assister aux mariages, baptêmes et funérailles, "parce que les épouses et les épouses sont obligées de vivre avec une grande honnêteté et isolement et de ne pas s'occuper de blasphèmes, ou de choses qui ne sont pas autorisées", selon un mandat de 1586.
En 1591, l'argenterie de l'église était encore sous la garde des dames, selon l'inventaire fait cette année-là, tandis que la plupart des ornements avaient déjà été déplacés et installés dans la sacristie.
Cependant, déjà en 1541, D. Pedro Pacheco, évêque de Pampelune, ordonna que le service des autels, qui était à la charge des dames, soit également à la charge du sacristain, comme il apparaît dans un mandat de 1586. :
D'autre part, il est ordonné qu'aucune dame, ni sa servante, ni celle qui tient les cierges ne s'approche des autels ni n'y accède, puisqu'il y a un sacristain dans ladite église et qu'il est très indécent pour les femmes d'atteindre ladite église. Les autels et le Vicaire exécutent ce mandat avec soin.
Le déclin que l'on observe dans les attributions des seoras est marqué par un Mandat de 1633 ; mais la véritable offensive contre ces femmes a commencé à la suite de la suppression des ermites. En 1747, une Lettre-Ordonnance du Conseil Royal fut émise, communiquée à toutes les paroisses, qui força tous les ermites à abandonner les habits dont ils étaient vêtus et à adopter le commun des villes ou de la région. Cette résolution était fondée sur le fait que
L'habit spacieux de religion apparente dont usaient jusqu'à présent les santeros et les ermites les met à l'abri des excès car les pieux se méfient moins d'eux, d'autant plus que le costume qui les cache les dissimule.
Nonobstant le caractère littéral de cette résolution, généralement notifiée à tous les juges du Royaume, un abus est vécu dans la province de Guipúzcoa par une classe de personnes appelées seroras, ermites obeatas, utilisant indifféremment l'un de ces trois titres et d'habit des dominicains, des franciscains ou des carmen aux coiffes si vénérables qu'ils instillent dans toute la Province un respect si efficace que, violant la charité des fidèles, ils n'osent guère leur refuser l'aumône, au préjudice notable d'autres vraiment pauvres. L'occupation de ces bienheureux est de servir desacristanas, exerçant dans la paroisse et les ermitages à balayer et à s'occuper du nettoyage des temples, en composant les ornements et autres relatifs à l'utilisation de l'autel. Afin que la mesure appropriée soit prise en toute connaissance de cause dans une affaire aussi grave, le Conseil a convenu que V.S. (le Corregidor) rapporte ce qui lui est offert et il semble avoir à l'esprit la résolution qu'il a annulée de l'année 1747. Et ayant exécuté avec effet, vu par le Conseil avec tout exposé par le Procureur, il a servi à fournir sur le Le 13 du mois d'octobre prochain arrêté qui se lit comme suit : En conséquence de ce qui a été résolu par Sa Majesté en consultation avec le Conseil du 9 novembre 1747 sur le costume qui doit être porté par les Santeros ou Ermites, tous Bienheureux ou Seroras de la Province de Guipúzcoa et leurs Archiprêtres sont interdits, ainsi qu'à ceux qui fréquentent les Paroisses et les Ermitages, comme tous les autres, qui peuvent désormais utiliser l'habit et l'habit qu'ils ont habitués jusqu'à présent et un autre particulier différent du un utilisé
communément dans la province et le pays où il réside. Pour l'instant, les Seroras ou bienheureux actuels continuent sans innovation dans la fréquentation des paroisses auxquelles ils sont affectés, mais avec une interdiction absolue qu'ils puissent continuer à recevoir les émoluments auxquels ils sont habitués dans les oblations et les funérailles, jusqu'à ce que les diocésains arrangent les correspondants, informant le Conseil. , sans qu'ils puissent coûter dans la ville ou même dans leurs Paroisses respectives, et avec prévention aux Patrons et aux Diocésains qu'à mesure qu'ils quittent les places des Seroras par la mort de ceux-ci ou par leur démission volontaire ou pour un autre motif, s'éteignent afin que ni les Employeurs ne puissent procéder à de nouvelles nominations à leur place, ni les Tribunaux Eces. admis dans le cas où ils le font, et l'office doit être consolidé dans celui des sacristains.
Que les dames d'Ermitages cessent immédiatement dans leurs charges et que leur nomination soit perçue par le Corregidor de la Province, leur restituant la somme dont elles étaient dotées11.
Pour plus d'abondance que ce que j'ai indiqué, nous avons l'Ordre Royal de 1769 :
A Azcoitia le 14 nov. à partir de 1769, le S.D. (...), Corregidor de Guipúzcoa: Il a dit que par le dernier courrier, il a reçu la lettre d'ordre du 4 de ce courant... du Conseil de Castille, par laquelle Sa Grâce est informée du décret royal qui a été émis le 13 octobre par le même Conseil Royal interdisant à tous les Beatas ou Seroras de cette Province et ses Archiprêtres ainsi que ceux qui fréquentent les Paroisses et Ermitages ainsi que tous autres qui désormais pourront porter l'habit et l'habit auxquels ils se sont habitués jusqu'ici, et par ailleurs différent de celui couramment utilisé dans cette province ou ce pays où ils résident. Que les dames affectées aux Ermitages cessent immédiatement le ministère et l'exercice de ceux-ci et que leurs nominations soient recueillies par Sa Grâce afin qu'elles ne puissent plus être utilisées, en les réintégrant du montant et de la dotation que pour cette raison elles auraient donné au Ermitages (. ..).
Les femmes disposent d'un délai de trois jours pour « délaisser l'habitude spéciale et accepter l'habit commun »12.
NAISSANCE LA SERORA CATALINA DE UGARTEMENDIA
Dans ce cas, il y a un cas qui touche directement à ce qui a été souligné :
Dans les églises de Guipúzcoa, il y avait sans aucun doute des sacristains, mais autrefois les dames s'occupaient d'autres tâches qui s'en chargeaient plus tard. Des engagements tels que la conservation des ornements, vases sacrés et autres trousseaux de l'église.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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11. Livre des procès-verbaux de la mairie de Zizurkil.
12. Pour ces références, j'ai utilisé une partie du travail de recherche mis entre mes mains par le célèbre Sebastián Insausti Treviño.
Apprentissage basque, 2009
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
9Eusko Ikaskuntza, 2009
Voyons.
20 janvier 1789
Dans le quartier d'Urquizu, juridiction de cette ville de Tolosa, le vingt janvier mil sept cent quatre-vingt-neuf, devant moi Juan Antonio de Lizarribar, notaire royal du nombre de celui-ci et des témoins qui seront finalement nommés, ont comparu à une heure part M. Cipriano de Insausti, habitant de ladite Villa et commissaire de celle-ci pour ce qui sera dit ci-dessous, (...), et de l'autre Juan Francisco deZunzunegui y Urquizu, habitant bien connu de cette a déclaré Villa, et Ils ont dit: Que ce dernier a été conféré au même conseil municipal le poste de gardien de l'ermitage de San Pedro de Urquizu, dont ledit N. Villa de Tolosa est le patron, parce que Catalina de Ugartemendia sa Dame est décédée, avec le Il précise l'obligation qu'il avait d'exécuter les travaux contenus dans son mémoire (...).
(...) déclaré par le prévenu M. Cipriano de Insausti (...). Cela malgré avoir effectué diverses démarches (...) à la demande de l'Inventaire des bijoux13
qui ont été livrés à ladite Catalina de Ugartemendia au moment où elle est entrée par Serora dudit Ermitage de San Pedro, elle n'a pas pu trouver l'Inventaire susmentionné pour lequel elle a demandé à Juan Antonio de Arregui, un voisin dudit Barrio de Urquizu et héritière de ladite Catalina de Ugartemendia, afin que sous serment elle puisse déclarer et manifester les bijoux appartenant audit Ermitage et qu'ils aient été remis à ladite Catalina de Ugartemendia, et ledit Arregui a informé dit sous serment volontaire ( ... ) être prompt à ladite déclaration (...) manifester et déclarer lesdits bijoux appartenant audit Ermitage d'Urquizu dans la forme et de la manière suivantes (...).
J'ignore la longue relation jusqu'à ce que je remarque l'entrée suivante :
Tous ces bijoux déclarés ledit Arregui sont ceux qui ont été livrés à ladite Dame Catalina de Ugartemendia, à l'exception desdits vinaigres et plats d'argent, qui sont apportés en aumône et ajoutés à l'Ermitage par Juan Antonio de Ugartemendia, déjà décédé, et bien qu'il déclara ainsi bien ledit Juan Antonio de Arregui ayant donné à ladite Serora Ugartemendia deux lits usagés, ceux-ci n'ont pas été trouvés, qui sans aucun doute au fil du temps ont été défaits, et en récompense il a fabriqué différents bijoux pour l'Ermitage au cours de sa propre vie à son ses propres frais (...), et étant nécessaire ledit Arregui, comme héritier de ladite Serora, ajoute lesdits bijoux faits par elle dans la vie audit Ermitage en récompense des deux lits suggérés et sont les choses suivantes (... ).
J'ai signalé que Juan Francisco de Zunzunegui y Urquizu s'est vu confier par le conseil municipal la charge de gardien de l'ermitage, dont la ville de Tolosa est le patron. Eh bien, certaines de ses obligations, et je veux dire certaines, qui nous rapprochent du domaine complexe qui couvrait le travail d'une dame, sont celles que nous voyons son remplaçant doit porter.
Que ledit Zunzunegui doit être présent en permanence dans ledit Ermitage, en y plaçant une personne capable d'aider à la messe chaque fois qu'il propose d'y célébrer.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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13. Le mot bijou, qui apparaît à plusieurs reprises, doit être pris dans son sens de quelque chose de très utile.
Apprentissage basque, 2009
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
11Eusko Ikaskuntza, 2009
Que ce soit votre obligation de mettre une oblation de vin, d'hosties et de bougies pour toutes les messes qui sont célébrées dans ledit Ermitage.
Faire sonner sa cloche tous les jours à l'aube, à midi et à la prière, invitant à prier l'Ave Maria. Et de même tous les samedis pour le Salve, mettant aussi deux bougies sur l'autel pour cela.
Mettre le prêtre qui va le soir célébrer la messe dans ledit Ermitage avec feu, lumière et lit, et lui composer le dîner et avoir ledit Ermitage et sa maison en tout ordre et propreté. Et ledit Juan Francisco de Zunzunegui y Urquizu en acceptation de toutes ces conditions, (...), j'atteste ledit notaire. (...) Avant moi : Juan Antonio de Lizarribar14.
Au sein de la recherche ethnographique, j'ai ces annotations qui me semblent, dont plusieurs peu fréquentes, et qui enrichissent de manière concise le sujet que je traite.
soins de la montre
Satisfait à la dame pour le soin de l'horloge publique de la tour (église paroissiale de la ville de Belauntza), selon l'ordre et reçu, 44 rs. toison Année 1864 à 186515.
Comme un nuage
Dans la ville d'Abaltzisketa, ce que chaque famille donnait annuellement à la maîtresse en paiement des services rendus à l'église, qui consistait en un boisseau de blé, de maïs, etc., recevait ce nom.16.
Incantation
À Gaintza (Gipuzkoa), on conjurait parfois à l'intérieur de l'ermitage de San Martín, et la dame en était responsable, qui avait le lieu réservé, appelé Seroraren pulpitoa17.
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14. Archives provinciales de Gipuzkoa : Pt-IPt-602, fol. 30-38. Mai 1801 est la demande d'Urkizu pour obtenir la reconnaissance d'un temple paroissial. Ladite pétition, qui reprend les hameaux voisins avec leurs noms, développe des motifs qui ne mentionnent en aucun cas la personne de la dame.
15. Archives municipales de Belauntza.
16. À Abaltzisketa : Francisca Zabala Ormazabal, 84 ans. Caserío Sasia à Garate Barrena, 22 juin 1986.
17. Emeterio Sorazui : Gainza (œuvre dactylographiée).
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
12 Apprentissage basque, 2009
Maïs Ségoré - Blé Ségoré
La dame de la paroisse de Matxinmenta parcourait deux fois par an tous les hameaux des environs. Avec elle, elle portait un âne, et dessus elle portait le boisseau ou lakaria de blé que chaque famille lui donnait au mois d'août, et celui de maïs qui lui correspondait aux alentours de Noël. Il s'agissait de segore garia (blé serora) et de segore artoa (maïs serora).
Les maisons de la rue lui servaient d'argent équivalent à la valeur de la céréale.
La segoria s'occupait de l'église et était soucieuse ou responsable du développement normal des fonctions religieuses dans les normes de la coutume18.
NOTRE-DAME D'IZASKUN
Pour parler des femmes de la Basilique de Nuestra Señora de Izaskun, heureusement, j'ai le manuscrit inédit d'Antonio de Aldabalde, aumônier qui fut de ce temple de 1676 à 171019.
De ce manuscrit dont nous connaissons l'existence grâce au célèbre ami, prêtre et historien Sebastián Insausti Treviño20, et qui nous est parvenu par déférence pour le très cher ami et illustre musicien Ignacio Mocoroa Damborenea, l'évêque Wenceslao Mayora Tellería, qui était en charge de la paroisse Notre-Dame de l'Assomption de Tolosa, pour écrire avec une ferveur sacerdotale l'ouvrage Historia de Nuestra Señora de Izaskun.
Dans mon effort je vais glaner dans le texte déjà écrit ce que je considère le plus pertinent pour aborder la présence et la vie de certaines femmes, celles qui me paraissent les plus qualifiées ; mais comme dans toute synthèse j'ai conscience de ce qui va au-delà de ces lignes, mais je crois aussi que ce que j'indique ci-dessous suffit à en déduire la vision d'ensemble de mon intérêt.
La Confrérie de Notre-Dame d'Izaskun a été fondée en 1522, et il ne fait aucun doute que les dames exercent leurs fonctions sous l'influence de cette pieuse association.
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18. In Rebellion : Juliana Esnaola Goitia, 78 ans. Casa Isuola (Quartier). 28 mai 2006.
19. D. Antonio de Aldabalde a été succédé dans la chapelle d'Izaskun par D. Pedro Joaquín de Gar-mendia y Churruca.
20. Nous devons à Sebastián Insausti Treviño la découverte de ce Manuscrit d'Aldabalde dans les Archives de l'église paroissiale de Tolosa.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
13Eusko Ikaskuntza, 2009
Au cours du XVIe siècle, pendant plusieurs années, cinq séroras ou religieuses s'occupèrent du sanctuaire ; mais, normalement, durant ce siècle et le suivant, trois femmes vivaient ensemble, précise D. Wenceslao Mayora, qui observe que vers la fin du XVIe siècle le nombre de ces femmes fut réduit par ordre de l'évêque de Pampelune D. Pedro Pacheco21. Plus précisément, en 1540, il y avait trois femmes à Izaskun, comme indiqué dans le Livre de mandat de visite des évêques de Pampelune. Dans le même livre, nous voyons qu'en 1549 "il y avait beaucoup de (señoras) et l'une d'elles s'appelait María García de Azcue". Je me déplace dans la première moitié du XVIe siècle, mais selon Aldabalde jusqu'à la création de la Confrérie susmentionnée, il n'y a aucune référence aux femmes d'Izaskun: "En considération de qui - souligne Aldabalde - pour tracer un principe fondamental desdites femmes de Izaskun Je me suis servi de la tradition des peuples anciens (...) ».
(...) ladite Serora de la Magdalena –María Ana de Urdina-ran, dont je parlerai plus tard– m'a également déclaré qu'elle avait entendu dire María de Olano, originaire d'Araya, une femme décédée plusieurs ans, très âgée, et une servante qui assistait à Izascun (...) qui servait autrefois cinq femmes audit sanctuaire, et que l'une d'elles était si vertueuse qu'elle se rendait dans les montagnes voisines d'Izascun pour priez et reconnaissez les sanctuaires qui peuvent être vus et à portée de vue, et à ceux qui étaient Sagrario fait la station du Saint-Sacrement sept fois en sept endroits différents de la montagne.
Et qu'à travers cette dite dame, elle a entendu Doña Gracia de Idoiaga et María de Olano, servantes d'Izascun, dire qu'elles ont entendu de leur passé comment la Talserora, lors de la bataille de la mer de Lépante par D. Juan de L'Autriche, a dit : "Rendons grâce à Notre-Seigneur, que M. Juan de Austria a déjà gagné la bataille" (...), la bataille de Lépante eut lieu le 7 octobre 1571, avec laquelle il semble que la sœur la vie des cinq femmes serait pour ces années.
En 1573, avant Martín de Aztina (aujourd'hui un hameau du quartier Monteskue de Tolosa porte ce même nom), elle fut nommée dame Catalina de Vidaror, qui reçut une dot
quarante ducats d'oro viejo pour les édifices et travaux qui devaient être faits dans ladite Basilique, et pour les autres choses qu'il était le plus nécessaire d'y faire. Vingt ducats d'entre eux ont été payés le jour où ladite fille devait habiter ladite basilique d'Izascun (...), de sorte que désormais les deux ducats de loyer seraient pour la subsistance de la religieuse aînée et d'elle pendant ladite Catalina vivait (...). Et en plus de cela, il lui a donné ou lui a donné un nouveau lit complet avec six paires de couvre-lits, et plus sur les robes qu'elle a actuellement, elle a promis de lui donner une jupe blanche de bon tissu, (...). Tout cela pour le jour où ladite Catalina sa fille alla habiter, dit-on, dans ladite Basilique. Et de cette manière elle y fut admise comme doyenne, et à la condition expresse que Catalina de Lazcano et Mariachoa, qui étaient toutes deux premières doyennes dans ladite Basilique, ne soient pas lésées en Priorité ou préséance à chacune dans leur degré. , et elles mettre ladite Catalina de Vidaror dans la maison
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21. Mons. Wenceslao Mayora et Tellería: Histoire de Notre-Dame d'Izaskun. Année MCMX-LIX. Ateliers Editions Muguerza, Toulouse, pp. 107-1 120 et
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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de la religieuse et demeure de ladite Basilique, de sorte que toute sa vie en serait maîtresse, après ladite Catalina de Lazcano et Mariacho, qui furent les premières, et qui sont maîtresses de ladite Basilique.
Funérailles et enterrement d'une femme à Izaskun
Le 11 octobre 1661, María Ana de Hercilla est nommée maîtresse d'Izaskun,
jeune fille naturelle et voisine de Tolosa. Elle servit dans le même Sanctuaire jusqu'à sa mort le 24 juin 1689, elle vécut avec une vertu exemplaire, une jeune fille qui fit beaucoup de bien audit Hermitage. Son corps a été enterré dans le temple susmentionné, dans une nouvelle sépulture et avec l'habit de Notre-Dame du Mont Carmel, (...), sa détermination et son dernier souhait était que son corps reste à Izaskun.
La croix paroissiale de la ville de Tolosa a été portée à son enterrement, et tous les Cabildo et Clerecía de cette ville avec toute la musique de sa chapelle ont assisté avec un plaisir particulier et sans aucun intérêt, (...), de nombreuses personnes ont également assisté à cette fonction sons particuliers de Tolosa et Ibarra.
Cette inhumation eut lieu le lendemain de sa mort, en présence de son corps et en messe solennelle.
Et il est à supposer que dans ledit Sanctuaire de Notre-Dame d'Izaskun, il n'y a pas eu jusqu'à cette occasion –25/06/1689– d'inhumation ou de services pour le défunt. Et que la première fois qu'il a été ouvert à l'extérieur a été pour le corps de cette dite Serora María Ana de Hercilla, sans qu'aucun autre dit ermitage n'ait été connu, ni tradition d'aucun passé écrit ou mot, et quand il a été dit - note Aldabalde–, ce serait imagination et tromperie, car c'est la même vérité claire et indubitable.
En ce qui concerne l'offrande que ce genre de fonction religieuse apportait avec elle, je soulignerai, une fois de plus, ce que dit Aldabalde, « qu'il n'y a pas eu d'autre sorte d'offrande que du pain » (à Izaskun).
A partir de dates postérieures à 1689, déjà au XVIIIe siècle, Antxon Aguirre Sorondo nous fournit les noms des dames Luisa Goenaga, Mariana Nicolasa Garmendia et Antonia de Artibe22.
lieu d'habitation
Je continue avec Aldabalde :
Il est à supposer que jusqu'à l'an 1650 inclus, les jeunes filles et les aumôniers dudit sanctuaire vivaient dans la maison que l'église a devant elle et vivent aujourd'hui
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22. Aguirre Sorondo, Antxon, et Lizarralde Elberdin, Koldo. Ermitage de Gipuzkoa. Fondation José Miguel de Barandiarán. Ataun, 2000, p. 358
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propriétaires, et ils jouissaient de tout ce qu'ils possédaient. Et ayant construit pour ledit temps une nouvelle maison (appelée hospedería) à côté du Sanctuaire du côté ensoleillé, ces Seroras ont commencé à y vivre, leur donnant la moitié dudit verger et un morceau de verger de pommiers, un autre de terre semée, etc. Aujourd'hui ils continuent plus tard voici sa chambre sous ladite forme.
Mais à propos de la maison des femmes d'Izaskun, je citerai d'autres informations lorsque je traiterai de l'ermitage de La Magdalena. Mais je n'oublierai pas qu'un problème non négligeable pour la vie à Izaskun était le manque ou la rareté de l'eau potable, qui a été atténué lorsque, depuis 1705, ils avaient une citerne relativement confortable.
Présentation d'une serora pour l'ermitage d'Izaskun
Pour répondre à cette affirmation, j'utilise le travail de l'archive, un domaine dans lequel je n'évoluerai qu'occasionnellement. De cette façon, le résultat sera le résultat du travail de recherche, plus ou moins abouti, qui sera petit et modeste, mais le mien. Ce document, comme d'autres que nous verrons, est un texte très répétitif et donc volumineux, ce qui me recommande de l'extraire avec une orthographe quelque peu mise à jour, ce qui facilitera sa lecture.
année 1611
Dans la ville Noble et Loyale de Tolosa, (...), diocèse de Pampelune, le dix-neuvième jour du mois d'avril mil six cent onze; devant et en présence de moi Domingo de Iriarte, notaire public du Roi notre seigneur, public du numéro de ladite Villa (...) comparaissent présents : M. Gaspar de Aztina, vicaire (perpétuel) curé de la paroisse de Nuestra Señora Santa María de esta dicha Villa y sus anexas, et Juan Martínez de Elurra de Erquicia, maire ordinaire de ladite Villa et son terme et sa juridiction, tous deux patrons de ladite paroisse et de ses annexes et présentateurs de seroras ou freyras d'eux à la fois, et Catalina de Calahorra, fille légitime de Joanes de Calahorra, déjà décédée, et María de Sagastibelz, sa femme, voisine de ladite Villa de la otra.
Et la dite Catalina a dit que depuis que c'était notoire aux dits vicaire et maire, elle était une jeune fille vertueuse, honnête et recueillie, d'une bonne vie, de la renommée et des coutumes, et en tant que telle, elle avait toujours voulu et voulait passer sa vie dans service de Dieu Notre-Seigneur et de la Glorieuse et toujours Vierge Marie, sa bienheureuse mère, et à cet effet il a eu la volonté d'entrer par Serora ou Fleira dans l'ermitage de Nuestra Señora de Izascun, annexé à ladite paroisse de ladite dite Villa, où ses grâces étaient mécènes ; à qui elle demanda et supplia avec toute l'humilité qu'elle pût l'admettre comme telle et la présenter, et qu'elle offrit et offrit en dot pour ledit ermitage cinquante ducats payés pour les choses dont elle avait besoin quarante ducats, et l'autre dix à ladite église paroissiale de ladite Villa pour le jour de Notre-Dame du 1er août venant. (...)
Et lesdits vicaire et maire ont dit qu'ils avaient accepté et reçu, accepté et reçu ladite offre de ladite Catalina de Calahorra.
Et considérant qu'il n'y avait actuellement qu'une seule dame ou fleyra dans ledit ermitage de Nuestra Señora de Izascun, afin qu'elle soit mieux servie, puisqu'il leur serait connu que ladite Catalina de Calahorra était une jeune fille et d'un bon âge , vertueux, honnête , recueilli, de bonne vie, renommée et mœurs (...); Ils ont par la présente voté et présenté, voté et présenté pour ladite Serora ou Fleyra dudit Ermitage de Nuestra Señora de Izaskun à ladite Catalina de Calahorra, afin qu'elle soit comme les autres Seroras ou Fleyras de la sienne ont été et sont (... ) , ordonnant que tous les honneurs, fermetés et exemptions qui ont été conservés et qu'il est de coutume de conserver les autres Seroras qui y ont été soient conservés.
(...) ladite Catalina a rendu les remerciements dus au vicaire et au maire pour la grâce et le bien qu'ils lui avaient fait, et pour avoir rempli et payé ladite dot comme indiqué, elle a dit qu'elle a donné et a donné en tant que garant, exécuteur et payeur à Joanes de Arribillaga, tailleur, son beau-frère, résident de cette Villa, qui est présent, et il a dit qu'il voulait être (...), et ils ont forcé et forcé leurs personnes et meubles et immeubles succession, (.. .) à donner et payer et qu'ils donneront et paieront audit ermitage de Notre-Dame d'Izaskun, ou à qui qu'il y ait pour elle, pour les choses qui lui sont nécessaires lesdits quarante ducats (.. .).
Et ainsi il a été accordé par toutes lesdites parties (...)23.
ANNÉE 1600. TESTAMENT DE MARÍA DOMINGO DE OTAMENDI, SERORA DANS L'ERMITAGE DE SAN BLAS
Qu'il soit notoire et manifeste à tous ceux que le présent testament, en dernier et en dernier, verra comme moi María Domingo, maîtresse dans l'ermitage de Señor San Blas, hors des murs de la noble ville de Tolosa. Être malade au lit d'une maladie corporelle longue et prolongée, et dans mon cerveau, le jugement naturel et la compréhension que Dieu Notre-Seigneur (...) m'a donné, me méfiant de la mort qui est une chose naturelle et certaine, bien que l'heure de celle-ci soit douteuse et incertaine, et souhaitant avec beaucoup de tendresse et de volonté mettre mon âme sur le chemin du salut, croyant comme je crois fermement en tout ce que la Sainte Mère Église Apostolique Catholique Romaine croit et ordonne de croire, en vertu de laquelle ladite croyance je proteste de vivre et meurt; et prenant pour intercesseur et avocat la très glorieuse reine des anges et le bienheureux saint Blaise, évêque et martyr, auprès de mon Dieu et rédempteur Jésus-Christ, je fais et ordonne ceci mon testament, dernière et dernière volonté, dans la forme et la manière suivantes :
(...) et c'est ma volonté, que lorsqu'il plaira à Sa Divine Majesté de me retirer de ce monde, je sois enterré dans ledit ermitage de Señor San Blas, où je suis une dame, dans la tombe où les dames de ledit ermitage, et on y fera ma sépulture, à la fin de l'année et du neuvième jour et de la deuxième année, avec leur pain et la cire d'indigo, de la manière qui a été d'usage pour les religieuses qui y sont mortes.
Item, je dis que c'est ma volonté que dans ledit ermitage douze versets soient dits et récités en révérence aux douze apôtres et cinq en mémoire des cinq blessures que Notre-Seigneur a reçues sur l'arbre de la Vera Cruz pour la rédemption des
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23. Archives générales de Gipuzkoa-Archivo General de Gipuzkoa (GAO-AGG). Pt. 115, pages 560-561.
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race humaine, et sept en révérence pour la Vierge Marie, sa très sainte mère, et que les prêtres qui les ont dits soient payés un réal pour eux.
Item a ordonné la rédemption des captifs chrétiens qui se trouvent dans la moitié de la vraie terre de Demoros. Et à la confrérie de Santa Vera Cruz de ladite ville de Tolosa, où je suis membre d'un royal.
Article (...).
Je dis que maintenant cela peut (faire) dix-neuf ans plus ou moins, que je suis entrée dans ledit ermitage en tant que dame pour y servir et je lui ai apporté en dot trente ducats en argent et un lit et une boîte et du linge et d'autres choses pour le service de maison et l'habit d'une dame ; Et desdits trente ducats, j'ai payé la dixième et payée à la mère et à la paroisse et à l'église de ladite Villa, et les vingt autres à ladite Ermitage, et pour elle à María de Zabala, dame aînée de celle-ci, laquelle a dit María, qui était présent, a avoué l'avoir fait, a reçu (...).
Je dis qu'après être devenue religieuse dans ledit ermitage de Señor San Blas, Juan Lope de Otamendi, mon frère, du royaume de Mexico, où il habite, m'a envoyé cent ducats pour mon don, et je les ai mis en location et recensement pour sept pour cent sur les personnes et les biens de Manuel Domingo de Ayuela, le charpentier principal et sa femme, et Domingo de Galarraga son garant, comme il ressort de l'acte public (...).
(...), que pour tous seront trente-trois ducats, recevez-le ladite María Zavala, madame, ma compagne, comme la sienne, afin qu'avec eux elle fasse et accomplisse les services funèbres de mon âme et les utilise dans choses obligatoires audit Ermitage.
(...)
Et pour accomplir et exécuter cette déclaration, mon testament et ce qu'il contient, je nomme comme mon exécuteur testamentaire et testamentaire ledit don Domingo de Artano, à qui je donne pouvoir et faculté accomplis en forme, afin qu'il puisse garder le meilleur de les biens que je possède et me conformer à ce qui est contenu dans ce testament ; et (...) je nomme ledit ermitage de Señor San Blas comme mon héritier universel, afin qu'ils... les aient, les jouissent et les possèdent comme leurs propres et les fassent et en eux leur testament, ce que... j'annule et donner pour rien et sans valeur et effet tous et tous les testaments et testaments (...) qu'il a faits auparavant, aussi bien par écrit qu'en paroles et de toute autre manière, que je veux ne seront pas valables, mais ce celui que je fabrique et commande actuellement ( ...).
Dans la maison de la demeure dudit ermitage de Señor San Blas, le seizième jour du mois de mai mil six cents ans, en étant témoins (...).
Par témoin et à la demande du constituant, Domingo de Berio (signature).
Accordé en ma présence, Domingo de Iriarte (signature).
Droits et occupation quatre reales24.
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24. GAO-AGG. Pt 105, fol. 92-93.
année 1609
Il ne fait aucun doute que la maîtresse de l'ermitage des San Blas à Toulouse, María Domingo de Otamendi25 n'était pas étrangère aux diverses dispositions testamentaires.
Si en l'an 1600 nous avons vu son testament exécuté dans la "maison de la demeure dudit ermitage de M. San Blas", neuf ans plus tard, en 1609, nous connaissons cette dame comme "exécuteur testamentaire de Pedro de Otamendi , mon défunt frère." La transcription du testament m'échappe aujourd'hui, donc, avec cette note, je me limite à enregistrer l'inquiétude de cette femme qui se penche sur des activités qui sont en dehors de la mission religieuse d'une dame.
J'ai lu Antxon Aguirre Sorondo qu'au XVIe siècle cet ermitage avait une maîtresse principale et deux assistants, deux vergers à côté de l'ermitage et du manoir27.
ERMITAGE DE SAN JUAN BAPTISTE. À ARRAMELE, TOLOSA
En 1560, cet ermitage fut entretenu par Serora Catalina de Elizalde. En 1680, l'ermite Juanes de Elormendi l'a fait, apparemment, après sa mort, Francisca de Elormendi lui a succédé. Parmi les signataires des statuts de la Guilde des ermites du Gipuzkoan au couvent de Santa Teresa de Lazcano le 2 juillet 1741, figure Juan de Zubeldia représentant cet ermitage toulousain de San Juan Bautista. En 1762, le pasteur Francisco Ignacio de Iriondo devient ermite.
Accusée du meurtre de son mari, Juana Bautista de Miner, d'Hernania, attendait sa peine à la prison de Tolosa quand, un jour de 1754, elle décida de s'évader et de chercher un refuge sacré dans cet ermitage de San Juan Bautista.
Le maire de Tolosa l'a violemment renvoyée, ignorant l'immunité religieuse, ce qui a conduit à un procès. Avant que l'affaire ne soit résolue, l'accusé est décédé à la prison d'Azpeitia28.
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25. Je pense que je ne me trompe pas si je dis que la racine de ces Otamendi est dans la ville d'Abaltzisketa.
26. GAO-AGG. Pt 113, fol. 227-231.
27. Aguirre Sorondo, Antxon, et Lizarralde Elberdin, Koldo. Ermitage de Gipuzkoa. Op. cit., p.359.
28. Références fournies par Antxon Aguirre Sorondo.
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SAINTE LUCIE D'EZAMA
Dans l'acte que je gère, Maria Joan et María López de Eizmendi apparaissent comme servantes de cet ermitage qui a donné son nom au quartier que nous appelons maintenant Santa Lucía de Tolosa. Passons au document susmentionné.
année 1609
Dans la noble ville de Tolosa, dix-neuf jours après le mois de janvier mil six cent neuf, devant moi Domingo de Yriarte, notaire public du numéro de ladite ville, et des témoins comparurent présents Antonio Martínez de Hugarte d'un, et Maître Miguel de Ayestarán, charpentier de l'autre, les deux voisins de cette Villa.
Et ledit Antonio Martínez a dit que puisque lui, en tant que patron de la mémoire de Joana Pérez de Luzuriaga, sa tante décédée, devait à María Joan et López de Eizmendi, sœurs, nièces dudit Joan Pérez, deux cents ducats, cent ducats à chacun , et qu'à l'époque elles entraient comme religieuses ou seroras dans l'ermitage de Santa Lucía de ladite Villa.
Que ledit Maître Miguel doit faire et fait dans ledit ermitage de Santa Lucía et sa maison de Mongia les travaux appropriés et nécessaires à sa conservation et à sa perpétuité29.
Comme pour tant d'autres choses dans ce monde, nous verrons comment cette perpétuité s'est terminée en ce qui concerne l'ermitage de Santa Lucía :
1775, 14 mai, Toulouse
José Joaquín de Echaniz au nom de José Martín de Zabala Idiacaiz Alzola-rás, expose le juge ordinaire et maire de la ville de Tolosa, comment par disposition royale du 6 mai 1773 émise par le Conseil royal et suprême de Castille, il a obtenu une licence pour la construction d'une Maison de la Miséricorde. Pour cela, la vente des ermitages de Santa Lucía et María Magdalena était nécessaire, obtenant une licence de l'ordinaire ecclésiastique de Pampelune le 12 juin 1771, pour transférer les images sacrées à celle de San Juan Bautista.
À Tolosa, le 16 mars 1775, José Joaquín de Echaniz demanda lui-même qu'un notaire soit nommé pour l'estimation et la vente des deux ermitages et de leurs biens et que le montant lui soit remis pour la construction de ladite Maison de la Miséricorde.
Le 18 mars 1775 à Tolosa, le maire et juge ordinaire de la Villa lui accorda ce qu'il avait précédemment demandé30.
Même si aujourd'hui les choses ont changé, radicalement à plus d'une reprise, dans ce quartier qui, par le passé, avait la faveur de
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29. AGG-GAO. Sig. 113, fol. 389-390.
30. GAO-AGG. Pt 609, fol. 174 et 211-212.
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En raison de l'expansion des Toulousains, ils ont construit il y a quelques années un petit ermitage dédié au Saint, qui, comme je le dis, est très petit, mais dans des cas similaires, je pense que quelque chose vaut mieux que rien.
À Santa Lucía, j'évoquerai comme une coutume disparue, que je n'ai pas connue, celle de nombreux Tolosans d'aller dans les fermes, de nos jours plusieurs d'entre elles ont disparu, pour prendre le herrebero ou le lait récemment trait, auquel ils attribuaient puissances médicinales, peu crédibles aujourd'hui31.
SAINTE MARIE MADELEINE
J'avais des doutes avant de dédier ces lignes à l'ermitage toulousain de Santa María Magdalena. Mais en traitant de celui de Santa Lucía, j'ai vérifié que les deux petits temples vont de pair sur le chemin de leur disparition en 1775, lorsque Félix María Samaniego Yurreamendi était le maire de Tolosa.
La pétition accordée en date du 18 mars 1775, avec laquelle je termine le chapitre d'archives sur l'ermitage de Santa Lucía, dit:
Dans la ville de Tolosa le 18 mars 1775, M. Feliz (sic) Samaniego Yurreamendi maire et juge ordinaire de celle-ci, son mandat et juridiction ; ayant vu la demande antérieure de Don José Martín de Zavala y Alzolaraz, procureur de cette Noble Villa pour l'érection et la construction d'une Maison de la Miséricorde; la disposition royale émise par les seigneurs du Conseil royal et suprême de Castille, à la demande de Villa elle-même et dudit représentant, le 6 mai mil sept cent soixante-treize, avec une autre précédente des seigneurs du Conseil lui-même en date du 19 avril 1973. sept cent soixante et onze ; et la licence de l'Ordinaire Ecclésiastique de cet Evêché du 12 juin de l'an mil sept cent soixante et onze précité ; Il a dit qu'il devrait ordonner et a ordonné que la commission accordée audit vicaire ordinaire de l'église paroissiale de (la) Villa exprimée soit évacuée pour procéder à la profanation des ermitages de Santa María Magdalena et Santa Lucía, précédant avant tout la traduction des images de saints qui peuvent être en eux avec tout ce qui est sacré à celui de Saint (Jean) Baptiste de cette Villa, et exécuté tout ce qui y est empêché; les déchets desdits ermitages, maisons, vergers de pommiers et terrains leur appartenant sont vendus après expertise en vente aux enchères publiques ; à cet effet il donna et donna la commission nécessaire au notaire actuel; et que son produit soit livré sous caution pour la construction de ladite Maison de la Miséricorde au susmentionné José Martín, et que les originaux des Dispositions Royales et des licences conservées dans ce dossier lui soient restitués. Asílo a fourni, envoyé et signé un accord de conseil.
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31. Antonio Larrarte Mocoroa, de la ferme Perra-tegi, et récemment Andrés Vicente Garmendia, de la ferme Etxeberri, et José Martín Aristi, de la ferme Arretxe, tous dans le quartier de Santa Lucía, m'ont parlé de cette coutume années il y a. Je noterai que la façade d'Arretxel montre une plaque avec un texte indéchiffrable jusqu'à aujourd'hui.
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Felix Maria Samaniego Yurreamendi (titre). Licence don Pablo de Alda-zaval (rubrique). Avant moi Juan Antonio de Soroeta (titre)3
Maintenant, je retourne à la Basilique de Nuestra Señora de Izaskun, et d'ici, sur les ailes de la mémoire, je perds de la hauteur et m'approche de l'ermitage de Santa María Magdalena, où je me déplace sous la protection d'Aldabalde.
Le 19 septembre 1647, Catalina de Arteaga, veuve, et sa fille Anade Urdinaran sont nommées femmes d'Izaskun. Les deux femmes vivaient dans la maison qui se dresse en face de la basilique.
À la mort de Catalina de Arteaga, sa fille Ana continua comme maîtresse.Cette Ana Urdinaran quitta Izaskun en 1660, devint fiduciaire du couvent d'Arantzazu et peu après servit comme maîtresse à l'ermitage de Santa María Magdalena, à Tolosa, où elle décédé. Son corps reçut un terrain dans l'église paroissiale de cette Villa.
Aujourd'hui, l'ermitage de Santa María Magdalena entre dans l'histoire, la fontaine Madalen Iturria s'est asséchée et la ferme Madalena a disparu. Il nous reste, pour un court instant, l'étroite Madalen kalea, une rue à deux portes, je peux seulement dire : c'est ainsi.
1614. À SAINT ÉTIENNE. LA SERORA CATALINA DE BERETERBIDE
Dans le couloir de la sacristie paroissiale de Nuestra Señora de Santa María de cette ville noble et loyale de Tolosa, le vingtième jour du mois de janvier mil six cent quatorze, devant et en présence de moi-même Domingo de Yriarte , notaire du Roi Notre-Seigneur, public du numéro de ladite Villa et témoins, réunis en conseil selon l'usage et la coutume dans ledit couloir, lieu habituel de réunion (...). Et donc ensemble ils ont dit que parce que Catalina de Bereterbide, une dame qui était de l'ermitage de San Esteban annexé à ladite paroisse, qui est déjà décédée, a cessé de recevoir de l'avocat Don Blassio (sic) de Luzuriaga, un prêtre voisin de ladite Villa, qui est également décédé, vingt ducats de onze réaux chacun. Que ladite Catalina au moment de sa fin et de sa mort a ordonné audit avocat de donner et de remettre au conseil de ladite paroisse afin qu'il... fasse chaque année un anniversaire pour son âme dans ledit ermitage avec deux réponses chantées (le) vingt-six jours du mois de novembre de chaque année, et qu'en vertu dudit commandement, ledit licencié, par ledit conseil a été contraint de payer lesdits vingt ducats viagers présents, et ses biens ont été laissés sous l'administration de Don Miguel López de Mendizabal, prêtre bénéficiaire de ladite paroisse qui est présent, qui, pour se conformer à l'obligation dudit avocat Luzuriaga, devant moi ledit notaire et les témoins de la lettre maintenant présents ont donné et payé lesdits vingt ducats en quatre escudos d'or et en reales de huit et quatre, bien numérotés et comptés et (...) moi, ledit notaire public, certifie qu'ils soient mis au recensement et célèbrent ledit anniversaire audit ermitage pour l'âme de ladite Catalina de Bereter-
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32. GAO-AGG. Pt 609, fol. 212-213.
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bide, dame décédée, ledit vingt-sixième jour de novembre de chaque année (...). Et les forçant à nouveau s'il le fallait, ils promirent et promit que ledit concile et eux-mêmes en leur temps et après eux les vicaires et bénéficiaires qui s'y succèdent jusqu'à la fin du monde vivant (...) feront dans le dit ermitage de San Esteban de ladite Villa ledit anniversaire avec lesdites deux réponses chantées par l'âme de ladite Catalina de Bereterbide seraradifunta (...). Et ainsi ils l'ont accordé (...) et les concédants à qui moi, ledit notaire, atteste que je sais, ont signé leurs noms. L'avocat Aztina (titre). Le professeur Ancieta (signature). Martín de Puyana (signature). M. Francisco de Iriarte (signature). Le professeur Eleyzalde (signature). (...) Accordé en ma présence, Domingo de Yriarte (signature)33.
Par Antxon Aguirre Sorondo, nous savons que dans cet ermitage de San Esteban il y avait trois femmes en 1540, et la messe était célébrée tous les dimanches et jours fériés de l'année.
J'ai appris à connaître cet ermitage et la fête du jour de son nom qui a été célébrée devant elle. C'était dommage sa disparition.
1790. MARIAGE DANS L'ERMITAGE DE SAN ESTEBAN
Tout d'abord, je soulignerai que la porte de San Esteban qui est mentionnée dans le testament de Domenjón González de Andía daté de l'année 148934 est, sans aucun doute, la porte romane de transition qui, en 1918, s'est déplacée de cet ermitage toulousain , nous pouvons voir à l'intérieur de l'église paroissiale de Santa María de la Asunción dans la même ville.
Je transcris le texte qui répond à l'énoncé dans la partie qui, vue de nos jours, peut avoir un certain intérêt ethnohistorique, et d'autre part il est facile d'en déduire que la servitude de la dame n'était pas loin autour d'elle, bien qu'il y ait n'en a aucune trace.
Dans la maison d'habitation de l'ermitage de San Esteban de cette ville de Tolosa, le 29 juillet de l'an mil sept cent quatre-vingt-dix devant moi, le notaire public et les témoins qui seront finalement nommés, ont comparu d'une part Juan Bautista de Aranzabe avec Gregorio de Aranzabe son fils, habitants de la ville d'Albiztur, et de l'autre Thomás de Celaia et María Josepa de Galarraga sa femme, avec María Catalinade Zelaya (sic) sa fille, habitants de la ville d'Alzo, et ils ont dit que dit Gregorio et María Catalina ont le sens qu'ils veulent se marier, et pour le réaliser dans cet acte chacun demande la permission à ses parents, et moi le notaire je le fais ; et ensuite en utilisant cette licence ledit Gregorio atteste et parole d'être son mari à ladite María Catalina, et elle de la même manière atteste et parole d'être sa femme audit Gregorio, et de ne pas contracter avec d'autres personnes différentes sans réciproque préalable consentement; et en signe de vrai mariage ils échangèrent leurs mains droites, ce que j'atteste aussi, le notaire public, s'obligeant à ne pas réclamer
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33. GAO-AGG. Pt 118, fol. 317-318.
34. Juan Garmendia Larrañaga : Domenjón González de Andía et la ville de Tolosa. Ed. de l'auteur, 2000, p. 23.
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signent ce contrat, et s'ils le font, en plus de ne pas être entendus judiciairement ou extrajudiciairement, ils veulent être contraints de s'y conformer par une sentence d'un juge compétent. Et comme le mariage entraîne des dépenses inexcusables et que les parents sont obligés de partager les biens qu'ils possèdent, on sait de tout temps qu'ils ont capitulé comme suit :
Premièrement, ledit Juan Bautista de Aranzabe a déclaré que dans le contrat de mariage conclu pour le mariage de Juan Angel de Aranzabe avec Ana María de Muñagorri, qui était le premier juillet mil sept cent soixante-dix-huit en témoignage de le notaire actuel, ledit Juan Angel a été contraint de payer ledit Gregorio Aranzabe, son frère, pour les droits paternels et maternels légitimes, cent ducats payables à vingt-cinq ducats, en gardant l'alternative de ceux qui se mariaient, et un lit avec ses ballots et un coffre ; et ledit Juan qui assiste à cet acte, un habitant de ladite ville d'Albiztur, au courant de ce que propose le père, a dit que c'était vrai (...).
Item a déclaré Juan Bautista a déclaré qu'il donnerait librement à son fils Gregorio tout le blé dont il pourrait avoir besoin cette année pour le semer, sans rien y contribuer, ainsi que trois boisseaux de maïs de la récolte en cours, et a également déclaré Juan Bautista paiera la dépense qui est offerte le jour où ladite María Catalina entre dans la ferme susmentionnée à Aranzabe, à condition que les cadeaux qui entrent dans la maison avec cette nouveauté soient et restent pour ledit Juan Bautista, sans autre paiement ni remerciement pour la dépense.
Article dit par Thomás de Zelaya et María Josefa de Galarraga (...), ils ont dit qu'en ce qui concerne le fait que ce mariage est à leur satisfaction pour le paiement intégral de la légitimité que leurs biens pourraient toucher à ladite María Cathalina leur fille, ils offrent qu'après que ce mariage soit vérifié, deux lits neufs à quatre poutres, les deux sans entrer dans l'eau et les deux autres, bien bons, usagés, et deux coffres de rangement de vêtements usagés mais neufs, un boisseau de blé et trois de maïs, un bovin cochon (sic) et l'outil à main dont un agriculteur a besoin (...).
Item dit futurs mariés au vu de la générosité dont ont fait preuve leurs parents, ils les ont remerciés infiniment et ont promis de leur en être reconnaissants. Et toutes les parties comparaissant, chacune pour ce dont elle est responsable, afin d'être astreintes à l'exécution du présent acte, liées et engagées avec leurs personnes et biens immobiliers et mobiliers présents et futurs, ont reçu cet acte comme acte Jugement définitif rendu par un juge compétent et passé, en force de chose jugée, consentie et non portée en appel. (...)
Puis Juan Angel de Aranzabe a offert au couple un boisseau de blé, Felipe de Galarraga, habitant de cette Villa, un autre boisseau de blé, Gregorio de Zala-cain, habitant d'Albiztur, un demi boisseau de blé et un demi boisseau de maïs , Joaquín de Zalacain et Juan Bautista de Zalacain, frères, un demi-boisseau de blé et un demi-boisseau de maïs. (Avant moi) Juan Miguel de Landa35.
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35. GAO-AGG. Pt 557, fol. 61-64.
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CONTRAT DE LA SERORA DE BERASTEGI
Je passe maintenant au document signé par le conseil paroissial de Berastegic avec une dame. Et avec cette écriture je ferme ce chapitre.
Dans la ville de Berastegui, le quatorzième jour du mois de juin mil sept cent trente-huit, devant moi le notaire public et les témoins (...) ont comparu M. Martín Lorenzo de Artola, recteur par intérim de l'église paroissiale de San Martín de ladite Villa (...) tous les quatre qui en composent le Conseil Ecclésiastique d'une part, et d'autre part Josefa de Echagoien, actuelle Serora de ladite Paroisse. Et ils ont dit qu'en raison d'avoir gouverné dans les temps passés lesdits seigneurs du Cabildo avec leurs maîtresses de ladite paroisse, ainsi qu'avec l'actuel comme avec leurs prédécesseurs avec une certaine variété afin de l'apport de pain et de cire et autres les émoluments dus et dus en raison des charges et obligations auxquelles ils ont été et sont exposés et soumis en raison dudit emploi dans ladite église paroissiale car il n'y a pas de capitulation enregistrée entre les deux parties a déclaré que Josefa de Echago avait reçu des informations extrajudiciaires par témoignage de moi le notaire public sur le style et la coutume réguliers qui avaient été jusqu'à présent (...) tant pour ladite Josefa de Echagoien que pour tous ses successeurs et celle qui a voulu acquiescer à ce qui précède pour l'amour de paix et de concorde les deux dites parties accordent bien entendu la mise en pratique dudit accord . Par la présente lettre et sa teneur en la manière et de la manière qu'il y a lieu de loi, tous unanimes et d'accord ont convenu et capitulé ce qui suit :
Premièrement, que dit Josefa de Echagoien, dame actuelle, et ses successeurs désormais doivent correspondre perpétuellement chaque année aux dits seigneurs du Cabildo des blés qui sont collectés dans la Dîme qui leur revient dans cette Villa et de le tas principal jusqu'à un chargement de blé qui se compose de trois boisseaux, et de plus, en cas de reste à la fin de la dernière distribution, une partie qui ne peut être partagée entre tous les intéressés, qui doit être laissée pour le ladite dame et ses successeurs pour aider à faire les hosties pour lesquelles ces derniers entrent en compte, et du maïs lors de la première distribution jusqu'à dix grands paniers de ceux qui existaient autrefois et contenaient dix boisseaux et un quart chacun et dans la deuxième distribution cinq paniers de la même taille et dans le troisième et dernier, trois
Article du lin qui est collecté chaque année dans la dîme qui revient aux dits seigneurs du Cabildo la même chose qu'ils doivent laisser et partager avec lesdites dames, à savoir dans la première distribution qui est faite dudit lin jusqu'à trente matières premières grappes, dans la deuxième quinzaine et dans la troisième et la dernière dizaine.
Article également dans la dîme du fruit de la châtaigne qu'il y aurait chaque année dans ladite villa et sa juridiction, lesdits messieurs du Cabildo lui ont indiqué en temps voulu chaque année qu'il y a août de la châtaigne un couple de maisons qui avoir des châtaigneraies dans ladite Villa et leur juridiction avant qu'ils ne se répartissent leurs maisons entre eux et le peu ou beaucoup qu'il y a dans lesdites deux maisons qui leur sont indiquées doivent être conduits par eux-mêmes ou par l'intermédiaire d'un tiers et à leurs risques et périls et hasard et ladite Mairie n'a d'autres obligations que celle de signaler en temps voulu comment il est fait référence à sa ou ses deux maisons qui possèdent des châtaigneraies.
Article qu'en plus des fruits susmentionnés, lesdits messieurs du Cabildo doivent assister et partir désormais pour eux-mêmes ou pour leurs maîtresses qui en ont ou en ont eu.
Désormais, ces femmes et leurs successeurs seront honorés des émoluments qui seront décrits ci-dessous : jusqu'à dix obladas ou bodigos ordinaires. Enlevant de la pile principale qui est ainsi recueillie dans lesdites fêtes et plus la sixième partie de toute la cire qui est recueillie en une avec ledit pain qui est offert par les femmes dans l'offrande qui est faite dans ladite église paroissiale dans le festivals susmentionnés principaux, et les dimanches et lundis de chaque année un pain de deux livres et un avec lui jusqu'à huit obladas ou bodigas ordinaires, et les fêtes en milieu de semaine seulement huit bodigos ordinaires. Et lorsque les honneurs et offices des principaux personnages qui se trouvent dans ladite église paroissiale doivent leur correspondre en pain aussi bien qu'en cire, de même qu'aux cinq grandes fêtes de l'année précitées et lorsque les honneurs ou offices ordinaires qui peut être le défunt décédé dans l'année doit être donné à la bienheureuse actuelle et à ses successeurs un pain de deux livres et ses obladas ordinaires et une sixième partie de la cire qui est collectée dans lesdites fonctions, et la femme de chambre qu'elle a et sera ont désormais comme travail de soulever les sacs de pain de l'église à l'endroit où la chambre de la dame où la distribution desdits émoluments est faite doit avoir et ont l'obligation lesdits messieurs du Cabildo d'informer quand lesdites cinq fêtes principales du année et office supérieur au défunt qui arrivent pendant l'année un pain d'une livre et dans tous les autres jours qu'il y a du pain dans l'église un bodigo ordinaire, et pour le travail qui est donné à ladite servante en faisant la loterie de le pain et la cire entre les quatre desdits messieurs du Cabildo ou leurs maîtresses doivent toujours donner jusqu'à cinq bodigos pour les quatre à chaque bodigo ordinaire que, en tout, ledit Cabildo vient laisser à la servante de ladite maîtresse pour les deux dits travaux.
Item, que ledit Cabildo ainsi que ladite Josefa de Echegoien ainsi que tous ses successeurs selon la coutume immémoriale qui a existé jusqu'à présent doivent assister et aller avec les cuartillos coutumiers pour sonner les cloches pour le défunt lors de la célébration de les masses de mémoires et d'anniversaires qui se fondent sur ladite église paroissiale ainsi que celles qui y seront désormais établies et fondées par des particuliers de cette Villa. Et dans cette convention, les deux dites parties s'entendent, se concertent et s'égalisent de sorte que ci-après perpétuellement en ordre des fruits et autres émoluments qui sont dus et dus à ladite Josefa de Echagoien, madame, et aux autres qui lui succèdent dans ladite paroisse église ( ...), demander et supplier l'Illustre Évêque de cet Évêché de Pampelune, son Vicaire Général et Principal Officiel d'approuver et de confirmer la capitulation de son utilisation, et toutes les dites parties concédantes pour ce que chacune touche, sont ils ont obligé avec leurs personnes et leurs biens spirituels et temporels (...)36.
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36. A Berastegi : document fourni par Juan Labayen Garayar, 75 ans. Ferme Liza-rraga. Le 2 septembre 1975.
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sacristains
Les lignes consacrées dans l'essentiel à la présence des seroranos parlent de l'affrontement entre les domaines civil et ecclésiastique, au détriment des serora et en faveur ou au profit des attributions du sacris-tan. Ceci me recommande de consacrer les pages suivantes à ce serviteur du temple, et pour éviter d'être trop réitératif je me bornerai, en tant que dejemplo, à énumérer les obligations inhérentes à sa responsabilité de lossacristanes de Mártires (quartier d'Azkoitia), Garín (quartier de Beasain); ,Nuarbe (quartier d'Azpeitia et Beizama), Zizurkil, Egino, paroisse Sainte-Marie de l'Assomption de Toulouse, Albiztur, Ursuaran (actuelle juridiction d'Idia-zabal), Berrobi, Laurgain (quartier d'Aia), Ibarra et Lizartza.
Dans les références qui suivent ce qui a été indiqué, je me concentre d'une manière particulière sur l'homme, sur l'aspect humain du sacristain quelle qu'ait été cette dédicace, dont il a reçu ou reçoit le nom sous lequel il est connu.
AZKOITIA. LE SACRISTAN DE L'ERMITAGE DES MARTYRS
L'ermitage dédié à San Emeterio et San Celedonio est situé dans le quartier Azkoitiarra de Los Mártires, fréquenté depuis le 5 septembre 1949 par le sacristain Manuel Arrizabalaga Zubizarreta, aujourd'hui (2006) 82 ans, qui est venu succéder à la sacristie, 57 ans il y a, à son oncle Francisco Zubizarreta.
Conocí hace años a este sacristán, hombre de simpatía contagiosa,locuaz y de memoria envidiable, que vive en la Casa de la Ermita, viviendaasimismo hasta su fallecimiento en 1974 del sacerdote Esteban Abaris-queta, último cura con residencia en el barrio y de grato souvenir.
Le sacristain, comme il ne pouvait guère en être autrement, aidait le clerc, et en son absence, il sonnait, et le fait encore, l'angélus de midi et le soir l'Ave Maria ou illuntzeko angélus. Curieusement, Manuel Arrizabalaga n'a pas connu les carillons qui annoncent l'aube, comme cela est courant dans de nombreuses autres communautés.
Avec le nom de gari-soroa (champ de blé) la bénédiction de tous les domaines était comprise. Dans ce travail, le sacristain accompagnait le curé portant un panier ou otarrie pour les œufs, une douzaine ou une douzaine et demie, qui étaient livrés à chaque ferme. La bénédiction a eu lieu autour de la fête de la Sainte Trinité. En dehors de ce qui a été noté, le curé recevait à cette époque un couple de poulets par ferme, dont certains, au gré du curé, venaient au sacristain.
Lors des trois jours de prières, proches de la célébration de l'Ascension, le sacristain assistait avec une croix et conduisait la procession. La dernière place était réservée au prêtre. Le rythme de la marche en prière, au rythme marqué par la récitation des litanies, était autrefois lent, c'est pourquoi le dicton que j'ai entendu de la part de mes aînés lorsqu'ils observaient quelqu'un marcher lentement et fatiguant : Horierrogatibako pausoan mugitzen da (Ce on avance au rythme du rogatif).
Le viatique vers la maison du malade était également dirigé par le sacristain, qui sonnait la cloche par intermittence pendant le trajet et s'en allait avec une belle lanterne. Image qui offrait, il n'y a pas de doute, de la mélancolie, de la tristesse.
Le sacristain accompagnait le prêtre au sacrement de l'Extrême-Onction en s'occupant de l'huile d'onction.
De Santa Cruz en mai à Santa Cruz en septembre –Santa Kru-zetatik Santa Kruzetara– le prêtre conjurait tous les jours de la porte de l'ermitage, ainsi qu'exorcisé du même endroit avant la menace de la tempête. Dans ces exorcismes, le sacristain se bornait à préparer au prêtre les vêtements indiqués pour le cas.
De nos jours, le sacristain est chargé d'ouvrir et de fermer la porte de l'ermitage, de veiller à sa propreté et à ses soins et d'aider à la messe dominicale et à celles des fêtes religieuses obligatoires, ainsi que de sonner la cloche de l'Angélus à midi et au coucher du soleil. , comme je ont souligné.
La rémunération que Manuel Arrizabalaga reçoit pour sa sacristie est le produit des terres du quartier qui appartiennent à l'évêché37.
GARIN (BARRIO DE BEASAIN)
L'arrière-grand-père maternel de mon informateur, José Ignacio Lasa, était sacristain de l'église paroissiale de son quartier natal de Garin.
Il assistait quotidiennement à la messe du matin, à sept heures ou sept heures et demie, et si cette obligation le rattrapait dans les champs, il laissait la paire de bœufs à la charge d'un parent et se dirigeait vers l'église.
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37. À Azkoïtia. Quartier des Martyrs : Manuel Arrizabalaga Zubizarreta, 82 ans. Maison de l'Ermitage. Le 19 juillet 2006.
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Son travail de sacristain commençait par le son de l'aube ou Matutie, suivi à midi par le cordage de l'Amabietako, pour terminer la journée par le son un peu triste de l'Angélus du soir ou Abemaritakoa.
Le sacristain susmentionné, nommé Martín Antón, a aidé le prêtre à célébrer la messe en chantant l'épître. A cet égard, à une certaine occasion, les voisins lui faisant une blague, ils lui ont emporté son manuel de lecture, mais le sacristain, imperturbable, fredonnant naturellement, a surmonté la tâche.
Chaque famille Garin payait chaque année à Martín Antón deux boisseaux de blé et deux autres de maïs pour son travail de sacristie.
Je dirai aussi que le sacristain Martín Antón était, sporadiquement, le charpentier du quartier, qui à Garin et sa région cette dédicace a reçu le nom d'arotz-ikusie.
En ce qui concerne l'église, le travail de mon interlocuteur se réduit à s'occuper de ses portes, et sa femme est chargée de nettoyer le temple38.
NUARBE
Dans ce quartier qui appartient civilement aux municipalités d'Azpeitia et de Beizama, le dernier sacristain était Julián Alegría, affectueusement connu dans le quartier sous le nom de Julian Txikie, avec qui j'ai entretenu une bonne amitié jusqu'à sa mort il y a des années.
Julián Alegría a succédé à son père, également forgeron, dans la sacristie. Mais en termes de diversité des activités menées, Julián a largement dépassé son père, puisque nous avions en lui un de ces hommes qui deviennent, dis-je, indispensables dans les communautés à faible revenu. En plus d'être sacristain et forgeron, Julián a travaillé comme barbier, maçon, vannier (en cela, comme beaucoup d'autres de Nuarbe), batteur, responsable de l'entretien du réservoir d'eau du quartier, facteur, boucher du ménage cochon... Et avec le sacrifice d'un de ces cochons, un cas s'est produit qui s'est avéré anecdotique et dont quelqu'un qui en a été témoin m'en a parlé.
Dans le processus d'abattage, que l'on peut dire a été effectué dans toutes les maisons, avec le cochon sur la table, tandis que le boucher Julián Alegría utilisait le couteau et les femmes recueillaient le sang dans un récipient, au début de la combustion du poils de porc la vache porcine, celle-ci, par négligence dans la saignée, dans un mouvement brusque et inattendu atterrit
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38. A Garin (quartier Beasain) : José Ignacio Lasa Odriozola, 82 ans. Maison Garin Arrese, 28 mai 2006.
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au milieu jusqu'à atteindre la route, où un habitant de Matxinmentalo acheva d'un coup de maillet.
Selon la coutume commune à de nombreuses communes, l'abattage est suivi du don réciproque d'un petit morceau de viande, boudin noir, etc., au prêtre, aux membres de la famille et aux plus proches voisins ou auzokoak. est généralement le garçon ou la fille de la maison, qui a fait ou fait la salutation de "txerri erregaluarekin nator", quelle traduction libre je dirai "je viens avec le cadeau de l'abattage de notre cochon".
J'ai commenté l'abattage du cochon et je ne peux pas éviter le récit suivant, recueilli à Donamaria.
Mon informateur se souvenait avoir écouté ses aînés comment une femme âgée exprimait en public le souhait qu'à sa mort, ils placent l'argent en sa possession à côté d'elle, dans la boîte ou ilkutxa.
La femme est décédée et le bruit s'est répandu dans la ville que la famille de la disparue s'était conformée à sa volonté, a déclaré à plusieurs reprises. Ainsi, sans trop attendre, une nuit deux ou trois voisins se rendirent au cimetière équipés d'une lanterne et profanèrent le cercueil, où ils trouvèrent le défunt, mais pas les pièces attendues.
Ce même jour dans le presbytère ils procédaient à l'abattage annuel du cochon, qui, comme d'habitude, le laissait à l'air pendu au crochet à-sus.
Connaissant la présence du cochon à l'air libre, des charbonniers abandonnent le bûcher, descendent dans la rue et, la nuit, s'approprient la resporicine qu'ils mettent dans un sac pour l'emporter à la montagne, à leur lieu de travail. En chemin, ils devaient passer par le cimetière, où, pour se reposer, ils laissèrent le sac avec le cochon à l'intérieur sur le mur - c'est le plus inutile des murs, comme dit Valle Inclán, qui sépare la communauté du défunt du communauté des vivants. Mais au moment même où ils furent soulagés du poids qu'ils portaient, ils se rendirent compte que la paix enveloppée dans le silence obscur d'un cimetière était troublée par une lumière faible et mouvante et par des voix à peine perceptibles. Les charbonniers croyaient à la présence vivante de ceux qui avaient disparu de ce monde, et ils n'avaient pas le temps de s'éloigner des lieux, abandonnant le cochon.
Les chercheurs de trésors ont également réalisé la présence de personnes dans leur environnement, ils ont cru qu'ils avaient été espionnés ; mais dans leur rapide retraite, ils ont pu remarquer une bosse qui était au sommet du mur, et ni court ni paresseux ont ouvert le sac, extrait le cochon et introduit le cadavre de la femme à sa place.
A l'aube, les charbonniers revinrent enlever le produit de leur vol, ils emportèrent le sac jusqu'à leur hutte, et une fois arrivés là, ils trouvèrent la désagréable surprise qu'à l'intérieur il n'y avait pas le cochon, mais le corps d'un
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vieille femme décédée quelques jours auparavant dans le village. Les charbonniers soupçonnèrent le prêtre de cette action, puis, croyant avoir été trompés, ils se souvinrent qu'un jeune homme de sa jument broutait à proximité. Ils ont réduit le poulain et y ont monté la défunte, la laissant attachée et tenue par les pieds.
Des bergers qui passaient par là ont contemplé l'image macabre et ils ont vu des témoins d'une apparition, de l'apparition d'une femme bien connue qui avait récemment reçu une terre. Ils ont rapidement communiqué cela au prêtre, à qui ils ont demandé de sortir et de conjurer afin qu'une telle vision disparaisse.
Le prêtre, vêtu d'un manteau pluvial, monta sur sa belle jument et partit prêt à accomplir ce qui lui était confié. Mais, comme je l'ai souligné, le poulain que portait le défunt était le poulain de la jument du prêtre. Le bon prêtre a conjuré encore et encore, mais le poulain s'est approché avec insistance de sa mère et a laissé le prestidigitateur dans un endroit peu sérieux. Voyant cela, l'ecclésiastique abandonna ses efforts, fit demi-tour et rentra chez lui au galop. Dans cette retraite précipitée, l'ânon suivait fidèlement sa mère, et quand le prêtre rentra chez lui, il baissa la tête, évita le linteau et franchit le seuil de la porte. Le bébé était après sa mère, mais la femme morte n'a pas baissé la tête et est restée attachée et suspendue au crochet réservé au cochon volé à l'époque. La défunte, victime de sa cupidité et de son égoïsme, imita le cochon sacrifié à deux reprises39.
Mais, comme je l'ai souligné, Julián Alegría était le dernier sacristain de la paroisse de Nuarbe. Les messages de la cloche lui étaient familiers, puisqu'il répondait au tintement d'Alba ou de Matutie, à l'Angélus de midi ou Amabitakoa et au soir Je vous salue Marie, Amayokue (Amaiterakue).
Dans l'acte religieux des vêpres, il remplaçait le prêtre, ainsi que la prière du Calvaire, du Rosaire, etc. Pour dire en quelques mots, il était présent aux différentes fonctions de l'église, et présent actif s'il y a lieu40.
ZIZURKIL. DE MONAGUILLO AU SACRISTAN
L'octogénaire Teodoro Múgica, résidant à Billabona, est né dans le quartier de Kalixa de Zizurkil en 1924, et ici, de huit à quatorze ans, il a été enfant de chœur ou akolitoa dans l'église paroissiale de San Millán dans sa Villa natale. « Si tu veux avoir un fils coquin, fais-en un enfant de chœur », dit un dicton populaire aujourd'hui assez oublié pour des raisons évidentes.
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39. A Donamaria (Navarre) : Eulalio Orbegozo Arrieta, 69 ans. Chalet Suainea. Le 7 décembre 1986.
40. À Nuarbe : Francisco Gurruchaga Iturralde, 71 ans. Maison Migelenekua. Felipe Landa Odriozola, 33 ans. Errazti Bonjour. Le 28 mai 2006.
Teodoro, avec des manières amicales et un bon communicateur, à l'âge de quatorze ans a succédé à Antonio Mendizabal dans la sacristie, et a été le sacristain pendant neuf ans dans la paroisse susmentionnée.
Comme dans plusieurs autres villes, dans ce sacristain nous avions le sonneur, la sonnerie quotidienne de la cloche a été l'horloge par laquelle la vie de nombreuses communautés rurales a été réglée. La cloche a parlé au peuple, à qui elle a adressé un message clair, elle a proclamé le jour de fête et tout autre événement heureux, de même qu'elle a été annonciatrice d'une triste nouvelle, aussi bien que pourrait l'être le feu dans ce ou ce hameau éloigné ou la mort infaillible d'un voisin.
Dans ses activités quotidiennes, le sacristain de Zizurkil est devenu un sonneur actif, comme nous le verrons plus loin.
en semaine
A cinq heures et demie du matin, l'Alba ou Argi-ezkilla avec quinze carillons sokatik ou activés à la main au moyen d'une corde.
A midi l'Angélus avec trois carillons lents suivis de neuf.
Le vendredi à trois heures de l'après-midi, on se souvenait de la mort de Jésus en enfilant la cloche d'un son calme et lent, en treize iruko ou trois carillons treize fois, et il était d'usage de réciter un Credo41. Les jours restants, treize carillons.
Au crépuscule, le soir Angélus ou Abemaritakoa, avec trois carillons sur trois ou iruko. Puis sept coups de cloche, se terminant par quatre carillons lents.
En entendant ce qui a été décrit, certains ont prié l'Angélus ou Aingeru Otoitza (Prière de l'Ange).
Dimanches et jours fériés
A deux heures et demie l'après-midi précédente, il a sonné la cloche de retour ou girabirakoa à la main, en montant dans la tour.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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41. Un voisin de l'ermitage de San Juan, à Lazkao, m'a raconté la motivation de cette sonnerie que sa famille récitait un Credo le vendredi à trois heures de l'après-midi, qu'elle soit à la maison ou aux champs.
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A cinq heures et demie du matin, le sacristain sonneur montait les cent vingt marches pour accéder au clocher et sonnait, à la main, la cloche à plein tour ou girabirakoa.
A neuf heures et demie du matin, la cloche annonçait la messe de dix heures.
A douze ans, l'Angélus avec douze touches de sokatik.
A deux heures et demie de l'après-midi, le sonneur-sacristain invitait à la fonction religieuse des vêpres qui avait lieu à trois heures.
Au crépuscule la cloche appelait au recueillement, à quelque chose qui se terminait, elle appelait à sortir de la rue, à se retirer à la maison, c'était l'Angélus du soir ou Abemaritakoa.
Passons à autre chose. Teodoro Múgica n'oublie pas comment dans la semaine de San Juan Bautista le gari-bedeinkatzea ou la bénédiction du blé a été réalisée. Il s'agit ici de tenir compte du fait que nous nous déplaçons en milieu rural. Dans ce travail, le sacristain portait sur son épaule un panier destiné à ce que, selon la coutume, chaque ferme apportait, qui consistait en une douzaine d'œufs, sauf pour certaines familles qui correspondaient avec un couple de poules.
Dans l'ermitage de Santa Cruz, le 3 mai, ils ont béni l'aubépine blanche ou elorri zuria, avec laquelle ils ont préparé les petites croix qu'ils ont placées à une extrémité de chaque propriété.
Semblable à la narration que nous allons voir maintenant, aimablement fournie par Teodoro Múgica, je la connais dans plus d'une ville, mais, dans ce cas, l'intervention directe d'un sacristain dans cette référence rend son inclusion dans ce travail appropriée.
C'était une femme d'une ferme d'Asteasu, une ville voisine de Zizurkil, qui un beau jour se rendit au confessionnal du curé de cette ville, et quand le prêtre lui demanda comment se passait sa vie conjugale, elle répondit que c'était bien, sauf qu'elle ne l'avait pas fait. Je pouvais faire rentrer le mari avant deux heures du matin ou ordu-txikietan. Le prêtre en entendant cela a réconforté la femme en disant qu'il la ramènerait sur le droit chemin, mettant de côté la mauvaise habitude.
Le prêtre, considérant le cas en dehors du secret de la confession, expliqua au sacristain ce qui se passait, et les deux se mirent d'accord sur la solution. Pour cela, le sacristain enveloppé dans un drap blanc, qui ne cessait de le secouer vigoureusement, attendait le gau-txori ou oiseau de nuit sur le chemin du retour, qui, avant l'apparition surprise, lui demanda, sans perdre son rythme et son calme, ce qui causait son étrange présence, et pourquoi voir ce qu'il cherchait ou voulait. Le sacristain, enveloppé dans un drap dans un mouvement exagéré et continu, s'identifiait comme une vieille connaissance décédée des années auparavant, ayant besoin que le curé de la ville lui offre une messe. L'homme sur le chemin du retour, en entendant cela, lui a demandé s'il pouvait répondre à l'allocation pour la messe, et en entendant la réponse
Par la négative, l'oiseau de nuit, sans s'arrêter de marcher, se borna à répondre : « Eh bien, le curé que nous avons en ville ne travaille pas sans argent.
La rémunération que Teodoro Múgica recevait pour les services de sacristain était un boisseau de blé et un autre de maïs chaque ferme par an. Dans les responsos, pour six pesetas collectées, une était pour lui (chaque responso équivalait à un réal, qui était déposé enveloppé dans un morceau de papier).
Pour chaque enterrement, douze pesetas restaient au sacristain, et à une peseta, la même que pour l'organiste, se réduisait ce qui lui correspondait pour un baptême.
À ces revenus modestes, il faut ajouter le bénéfice de l'exploitation de la parcelle de terre que le marquis de San Millán a laissée au sacristain – sakristau sailla – dans le cadre du patrimoine de l'Église, et que pour Teodoro Múgica ce bénéfice a été réduit à un an42.
EGINO
En consultant le dossier correspondant, je vois qu'il y a trente ans, les voisins Francisco et Julián Ceberio m'ont parlé, lors de ma visite chez eux, de l'ancienne célébration du carnaval à Egino, avec des références riches d'intérêt. Aujourd'hui, c'est par un agréable après-midi d'été que je prends ces notes que nous verrons ensuite. Pour cela, accompagné d'un bon ami, je me rends sur la grande place d'Egino, au centre de laquelle se dresse l'église paroissiale. De cette façon, je réponds au rendez-vous pris avec JoséLuis Ruiz de Luzuriaga, lors d'une précédente visite.
Dans cette ville de la Llanada Álava, je respire le silence sain et je connais la vie d'une communauté qui se déroule dans une atmosphère de calme et de paix contagieuse, si chère à nos jours.
José Luis Ruiz de Luzuriaga se souvient du dernier sacristain d'Egino, Genaro Ruiz de Eguino, une personne retirée du contact social, un chasseur expérimenté et adonné aux promenades solitaires et réservées avec des fruits mycologiques rentables. Cela dit, j'ajouterai que dans ce sacristain nous avions un homme qui respectait très bien son obligation de travail, mais la condition de lenteur d'expression lui amenait, par exemple, qu'en priant le chapelet, ce qu'il faisait à genoux sur le sol , il n'a pas la faveur des paroissiens, qui préfèrent le curé, en raison de sa rapidité et de sa brièveté.
Si chez le sacristain j'ai mis en évidence son caractère renfermé, je dirai maintenant que l'exercice de la sacristine l'obligeait à se rendre dans toutes les maisons de la ville pour recueillir la bulle annuelle, document papal qui dispensait de manger la veillée certains jours.
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42. À Billabona : Teodoro Múgica Salaberria, 81 ans. Le 15 juillet 2006.
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A Egino, à un étage au-dessus du portique du temple, accessible depuis le chœur, on avait deux grands coffres en bois, appelés Arcas de Misericordia et dans lesquels chaque maison déposait, à volonté, la quantité de blé pour le voisin. de la ville qui, en raison de diverses circonstances, s'est trouvé dans le besoin.
Ici il faut tenir compte du fait que l'argent travaillait très peu, le blé était le moyen de transaction le plus fréquent, avec cette céréale on payait le prêtre, le médecin, le forgeron qui s'occupait du matériel agricole, etc.
Dans le contenu des soi-disant Arcas de Misericordia – que nous appelons en basque behartzuen kutxak – nous avons eu un exemple phare de solidarité au niveau local, et cela non seulement à Egino, mais aussi dans d'autres villes, comme Zal-duondo , Par exemple.
Comme événement à souligner dans la sacristie de Genaro Ruiz de Eguino était le vol dans l'église. Un de ses neveux a observé de la lumière dans le temple vers minuit, et il n'a pas eu le temps d'alerter son oncle le sacristain, qui a bientôt enfermé le voleur ; mais enfermé pour peu de temps, car après avoir soulevé quelques tables, il prit la fuite43.
À TOLOSA, LE SACRISTAN DE LA PAROISSE DE SANTA MARÍA DE LAASUNCIÓN
Il existe plusieurs définitions - et la définition doit être concise et claire - plus ou moins sérieuses et ingénieuses qui sont dédiées au sacristain, mais je vois celui-ci, le sacristain, comme la personne qui se déplace dans le temple "comme Pierre autour de sa maison ". .
J'ai entendu un prêtre dire au sacristain que ses obligations se résumaient en trois : ne pas sortir du presbytère, ne pas marcher sur le célébrant et, en cas de doute, toujours faire la génuflexion.
J'ai rencontré le dernier sacristain de l'église paroissiale de Santa María de la Asunción, Luis Arteche Aldanondo. Fils de chaise (nom qui vient de son dévouement à la collection de la chaise qu'il occupait dans l'église, et non pour le travail de sa préparation, comme il est facile de le croire) et sacristain, la vie d'Arte-che se passa dans le l'ombre de ce temple, autour de la corvée du service de l'Église.
A Tolosa, où il est né en 1906, il était El Sacristán, sans plus tarder : « As-tu vu le sacristain ? », « Le sacristain était-il là ? ». Dans n'importe quel médium ou environnement, il suffisait de mentionner la voix du sacristain pour l'identifier à Luis Arteche.
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43. À Egino : José Luis Ruiz de Luzuriaga, 72 ans. Le 6 août 2006.
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Luis connaissait mieux que quiconque, les ayant vécus depuis son enfance, les différents actes religieux que le cours de l'année apportait, actes ou fonctions de nos jours réduits ou simplifiés pour des raisons connues de tous.
Contempler en détail l'ensemble de l'œuvre de ce sacristain serait sans doute une entreprise fatigante qui ne vaut pas la peine, c'est pourquoi je me bornerai à rappeler quelques coutumes qui ont été observées dans le temple après la survenance d'un décès, une évocation qui me semble avoir quelque chose d'intéressant et dans lequel la dame et le sacristain ont quelque chose à voir.
A Tolosa, jusqu'en 1936, les jours précédant la fête des âmes et l'anniversaire qui suit un décès, une bougie et un bagel, argi-ogik (cire et pain), étaient livrés à la morgue. Les parents, voisins et amis de la famille en deuil étaient inclus dans cette obligation.
La fonction anniversaire était, généralement, avec argiogik. Les bougies étaient placées dans le cadre appelé porte-hache – nom issu de la coutume passée d'allumer la hache ou atxa – et devant ce cadre, et sur un tissu noir étendu sur le sol, étaient placées les roscones.
Les femmes qui assistaient à cet acte religieux livraient le pain et le cierge. Ils baisèrent l'étole du prêtre, laissèrent le bagel dans un sac de toile blanche et donnèrent la bougie à la maîtresse qui, dans cette tâche de collecte, était aidée par les filles de service chez les prêtres.
Après la fonction religieuse venait la distribution de l'offrande, que le sacristain effectuait dans la sacristie.
Pour cela, ce qui était recueilli était divisé en autant de parts que de membres composaient le conseil paroissial. Cette partition fut tirée au sort, puisque les lots étant les mêmes quantitativement, ils variaient en quoi la grosseur des chandelles et la qualité des pains.
Retirant le pain nécessaire à la consommation des prêtres, ils distribuaient le reste à leurs amis et aux nécessiteux qui venaient à leurs portes.
Sous le nom de bost festa, cinq fêtes, Pâques de la Résurrection et de la Pentecôte, l'Assomption de Notre-Dame, la Toussaint et Noël étaient connues. Dès l'offrande de ce dernier jour, le maestro de capilla, le ténor et la basse du chœur paroissial ainsi que le sacristain avaient droit à quatre pains. Dans les quatre autres festivités mentionnées, cette ration a été réduite à la moitié de celle susmentionnée44.
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44. À Tolosa, ces références m'ont été fournies par l'ancien sacristain de la paroisse Nuestra Señora de la Asunción, Luis Arteche Aldanondo. Vers 1971.
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Bien que les dispositions suivantes échappent, peut-être superficiellement, à la juridiction directe de la dame et du sacristain, leur antiquité me recommande de les transcrire. Ce sont des mandats du conseil municipal de Tolosa de l'année 1626, que je les fournis dans leur orthographe originale :
Que sur les sépultures des défunts, pour une autre qualité qu'elles ne soient, on ne place pas plus de quatre candelons d'une demi-livre de cire jaune.
De la maison du défunt à l'église où il a été enterré, aucune réponse ne peut être donnée dans les rues, car c'est une chose très indécente (sic) et personne ne peut être retenu nulle part, car les réponses doivent être données dans ladite église et pas ailleurs.
Article qu'ils ne peuvent pleurer aucun pauvre ou avec aucun autre bestido pour accompagner le défunt avec ou sans hache, et que s'ils voulaient les bestido, ils le feraient pour être une aumône plus sainte devant Dieu.
Article qu'aucune personne de quelque qualité et condition ne puisse appeler un clerc qui est de l'extérieur de la Villa pour les enterrements et autres offices qu'il peut accomplir pour le défunt dans lesdites paroisse et couvents et basiliques, en ouvrant ladite Villa et couvents suffisamment copie de clergé et religieux.
Si les frères de San Francisco doivent venir, ils diront douze messes le jour de l'enterrement, douze autres messes le jour de la neuvaine et encore douze à la fin de l'année. Au total 36 messes qui seront données à tous dans la paroisse et pour tout on les aide à donner 10 ducats et pas plus45.
Je continue avec le sacristain. Le service du soir des matines ou de l'obscurité cédait à l'intervention anarchique et bruyante des garçons et moins garçons qui portaient le rochet correspondant ou tout ce qu'ils avaient sous la main pour rompre l'atmosphère calme du temple. Cela se passait au coucher du soleil des trois derniers jours de la semaine sainte : mercredi, jeudi et vendredi saint.
Pour ce rituel religieux, le conseil paroissial utilisait un tenebrario, un candélabre triangulaire pour quinze bougies qui étaient allumées dans les offices de ténèbres. Ces cierges, que j'ai vus confectionnés dans l'atelier de la maison, s'éteignaient un à un à la fin de chaque psaume typique de la liturgie du jour, et en le faisant avec le dernier cierge, le sacristain sortait de l'église et le les enfants, où ne manquaient pas quelques jeunes gens, qui attendaient ce moment, firent irruption dans le temple à la hâte, dans le désordre et le tumulte, actionnant les râles bruyants. L'ambiance qui s'y est créée a donné lieu à des comportements et des libertés parfois peu cocasses, comme coudre au sol avec une punaise les jupes de la femme qui, à genoux, occupait une chaise.
Dans ce brouhaha, pour beaucoup festif, le sacristain, inquiet de la représentation ou de l'acte quelque peu incontrôlable, la concluait par des voix, des cris,
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45. Archives municipales de Toulouse. Procès-verbal du 27 février 1626. Texte fourni par Pedro Elósegui Irazusta.
toux et bras en mouvement. Je ferai remarquer que l'appel du sacristain n'était généralement pas répondu la première fois ou la deuxième fois.
On évoque avec plaisir et sympathie la participation à cette fonction de fonds religieux, en même temps qu'on aspire à son arrumbado, puisque c'était un acte qu'une partie considérable de la ville a vécu. Je répéterai ce que j'ai dit à une autre occasion : combien il est facile et confortable d'enlever et combien il est difficile de faire revivre une coutume, surtout de nos jours, si elle est de nature religieuse.
ALBIZTUR UN SACRISTÁN POÈTE
En Juan Múgica Lasquibar, nous avions un sacristain poète, mais aussi un fabricant d'espadrilles et un barbier, ce dont je peux témoigner puisque j'ai traité Múgica Las-quibar de très près.
Juan Múgica, personnage atypique, a exercé la sacristie dans l'église paroissiale d'Albiztur pendant plus de quarante ans, et à partir de ce moment, son vaste dévouement a évoqué de manière particulière le viatique des fermes, certaines proches de l'église, et d'autres, pas un quelques-uns, isolés et solitaires, dont le portail a été atteint à des heures impies, parfois la nuit, avec un temps agréable ou pluvieux et froid, désagréable, à travers le chemin inconfortable ogurdi-bidea. Múgica connaissait tous les chemins des montagnes voisines et, avec une grande lanterne, elle précédait et accompagnait inévitablement le prêtre qui soignait les malades.
A l'église, il remplissait les fonctions de sacristain, qui comptait sur la collaboration de l'efficace maîtresse. Múgica sonnait les cloches, allumait les bougies sur l'autel et aidait le prêtre dans tout ce qui était nécessaire.
Mais le travail de Múgica Lasquibar ne s'est pas limité à l'exercice decristán, mais plutôt sa riche personnalité englobait des domaines et des tâches très hétérogènes à prendre en compte. D'après ce qui a été noté, il me semble pertinent de proposer un simple croquis de sa vie, en m'inspirant de celui que j'ai réalisé il y a quelques années.
Juan Múgica Lasquibar est né le 5 juin 1884 à l'Hospital Goiko, dans la commune gipuzkoane d'Albiztur, et il est mort à quatre-vingts ans à Tolosa, où il a vécu accidentellement avec des neveux.
J'avais une bonne amitié avec Juan Múgica Luistar, renforcée au fil des ans. C'était un bon marcheur, la distance qui sépare sa Villa natale de l'ancienne capitale du Gipuzkoa s'écoulait à pied, et il était rare le lundi que je ne le salue pas chez lui. Il est venu l'après-midi et sa visite a été écourtée en journée d'hiver, faible luminosité.
Juan Múgica –Juanito pour ses amis– était habillé simplement et proprement, il avait un béret en réserve et arborait des cheveux blancs courts mais riches. De carrure corpulente, son visage allongé semble s'être échappé d'une toile du Greco.
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J'ai rencontré Luistar quand il vivait à Ganbara etxea. Au rez-de-chaussée de cette maison étroite d'Albiztur, à deux pas de l'usine noble de la Maison du Conseil et à quelques mètres de la belle église paroissiale, Múgica avait sa modeste boutique. Bénéficiant d'une fenêtre sur l'extérieur et d'un accès par le portail, la boutique, réduite à une curieuse et originale épicerie, et le salon de coiffure se trouvaient dans une même petite pièce carrée, dont les murs étaient dissimulés derrière un miroir de service et plusieurs calendriers illustrés pour diverses raisons religieuses. Trois ou quatre pots avec des bonbons et des patxintxis, des rouleaux d'allumettes ou ezkobilduak et des bougies de différentes tailles, d'une qualité remarquable et maximale, étaient répartis sur une table en bois.
Le centre de l'établissement était occupé par un siège de barbier, et devant lui, sur une table de marbre, étaient disposés la vasque, le vaporisateur et le poudrier. Au fond se trouvait un vieil évier et derrière un minuscule comptoir, sur des étagères, étaient empilés des pantoufles et des espadrilles de différentes tailles.
La majeure partie de la vie de Juanito Múgica s'est déroulée entre la boutique du coiffeur et l'église. Comme je l'ai dit, pendant plus de quarante ans, il a tenu la sacristie et pendant un demi-siècle il a fréquenté le salon de coiffure d'Albiztur. À Múgica, nous avions aussi, comme je l'ai souligné, l'artisan du chat alpar qui, devant la porte de la maison, travaillait avec un poinçon à la main sur un banc en bois avec un plan légèrement incliné, typique du métier.
Je dois à Juan Múgica ces vers dédiés à la fabrication de l'alpar-gata :
Revêtement de sol et couture d'espadrilles... J'ai appris à le faire à la main il y a longtemps.
Une tresse avec une âme sans âme... c'est beaucoup plus difficile à coudre.
Trench sans anima, homme avec anima, ils sont plus durables... si vous voulez savoir.
Dans l'Asie du bien-vivre, les gens d'Azkoitin, qui savaient fabriquer des espadrilles.
Maintenant, je ne suis plus assis sur une chaise, je suis fatigué... Je suis tellement excité !
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41Eusko Ikaskuntza, 2009
(Il y a longtemps j'ai appris le travail manuel d'ourdissage et de couture de la semelle de l'espadrille.
La tresse "avec âme" et la "sans âme", celle-ci plus difficile à coudre, mais avec un meilleur résultat.
La tresse sans âme et l'homme avec âme sont plus durables, si vous voulez savoir.
Au début de ce siècle, à Azkoitia, presque tout le monde savait travailler les espadrilles.
Maintenant, le banc – chaussure espadrille – et le poinçon en désuétude, mais je n'oublie pas cette époque !).
Si Múgica Lasquibar était une institution au sein de la communauté de sa Villa natale, son pseudonyme de Luistar, que l'on aperçoit au bas de sa production littéraire, est devenu familier à tous ceux qui ont suivi de plus ou moins près les œuvres écrites en langue espagnole. Basque.
Il a collaboré régulièrement, tant en prose qu'en vers, aux journaux Gure Mutillak, La Cruz et Argia, et aux revues Jesus'en Biotzaren Deya et Euskal-Esnalea, ainsi que son nom a également été attaché aux colonnes deZeruko Argia et Goiz See . Et précisément ici, à Goiz Argi, est apparue sa poésie sensible Larogei urtekin nere jayotegunean (À l'âge de quatre-vingts ans).
Ses poèmes Olerki-aldian et Okerra da jokua peuvent être vus dans Milla-Euskal-Olerki Eder du P. Onaindía, et le nom de Juan Múgica apparaît dans les Cent Auteurs Basques, l'œuvre de N. de Cortazar et dans le livre Escritores Euskericos de Juan San Martin.
Regarder des hommes comme Luistar nous unit à notre passé. Il nous emmène dans un passé qui nous semble assez lointain. De nombreuses parcelles de vie que Múgica Lasquibar a soignées et cultivées avec un véritable dévouement, nous sont présentées aujourd'hui avec des signes indubitables d'oubli et de triste abandon. C'est l'un des nombreux exemples qui confirment que nous appartenons à notre temps, que la personne appartient à son temps. Mais ce n'est ni un obstacle ni un obstacle pour que nous manquions quelque chose de notre hier à certains moments.
URSUARAN. NOUVELLES DU SACRISTAN
À Ursuaran, nous avons un quartier qui appartenait autrefois à Segura et qui fait aujourd'hui partie de la municipalité d'Idiazabal. Il y a une quarantaine d'années, mes efforts de recherche ethnographique m'ont conduit, pour la première fois, dans ce quartier un peu solitaire où les mois et les années s'écoulent sans trop de secousses. De nos jours, Ursuaran a le charme qui représente la jouissance d'une paix qui, malheureusement, n'est pas prodiguée dans la société d'aujourd'hui.
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Autour du temple paroissial dédié à Santa Eugenia, se déroule une partie importante de la vie de cette modeste communauté, modeste en termes de recensement des voisins. À côté de l'église, nous avons la maison qui, il y a des années, a reçu le nom de Maisu Enea (la maison du maître), dont les sous-sols sont aménagés dans une grande salle pour la société de chasse.
Dans cette maison vivait le dernier sacristain d'Ursuaran, Patxi Arzuaga, qui était également enseignant, commerçant, tavernier et entrepreneur de pompes funèbres. Et pour connaître la vie et les miracles de ce sacristain, j'ai eu la collaboration désintéressée et essentielle d'Agustina Aierbe, une octogénaire née à Ursuaran, qui vit dans la ferme Pagoeta dans le même quartier.
Le sacristain, dont mon informateur se souvient, aidait le prêtre dans les corvées qui lui correspondaient par coutume ; il ouvrait et fermait les portes de l'église ; il a préparé l'autel pour la messe; Il était chargé de l'éclairage intérieur du temple, ainsi que de la sonnerie de l'angélus à midi et des trois carillons qui précédaient la messe des dimanches et jours fériés et de la fonction des vêpres.
La première sonnerie une heure avant l'acte religieux ; la seconde, à une demi-heure, et la troisième, dix minutes avant les fonctions religieuses mentionnées.
A la mort d'un paroissien, on jouait l'il-kanpaia, que le sacristain enfilait lentement, espacé d'un péage à l'autre.
La mort d'un enfant – aingeru bat zerura (un ange du ciel) – était suivie d'un carillon nerveux et rapide. J'ai oublié de préciser que ce sacristain aimait, au bon moment, exposer en soliste avec une bonne voix.
Aux semailles du maïs, fin mai, presque tous les paroissiens d'Ursuaran, dirigés par le curé et le sacristain, sont allés à la messe à l'ermitage de Santa Bárbara dans la ville de Segura et, plus tard, devant l'ermitage le prêtre il conjurait les champs dans toutes les directions.
De retour dans la paroisse d'Ursuaran, le prêtre s'exorcisa de l'entrée de la ferme Etxeberri, et dans cette ferme le sacristain enleva le panier qu'il avait laissé en montant à l'ermitage de Santa Bárbara.
Dans ce panier il recueillait la contribution des fermes, d'où le sacristain conjurait, qui pouvait être un fromage, une douzaine d'œufs, etc., qui restait au profit du prêtre et du sacristain.
L'abattage du cochon ou txerri iltzea était pratiqué dans tous les hameaux. Il s'agit là d'une nécessité transformée en rite, qui a donné lieu, comme je l'ai signalé, à un exemple de solidarité sociale, puisqu'il s'accompagne du modeste don qui reçoit le nom de txerri odolkik, qui ne se réduisait pas au cadeau de boudin ou odolkia, mais aussi quelques petits morceaux
Issu du porc, reçu par des parents, voisins ou auzokoak, le curé –celui-ci avec un petit surlonge– et le sacristain.
Je vais passer à autre chose. Après la première messe dominicale ou goi-zeko meza, les hommes se rendaient à la taverne tenue par le sacristain et sa femme, et buvaient le gozari txikie, composé d'un verre d'anis et de biscuits.
Ayant mentionné l'établissement du sacristain, j'ajouterai que dans son magasin les transactions se faisaient dans la modalité de l'échange. Le villageois achetait ce qui lui était nécessaire en échange des produits de la ferme, au prix du marché. Par exemple, les œufs ainsi reçus ou achetés étaient vendus par le marchand-sacristain à la foire du mercredi à Ordizia.
L'anecdote suivante nous renseigne sur la religiosité du sacristain : Durant les années de la Seconde République (troisième décennie du XXe siècle), une disposition gouvernementale ordonna la suppression des symboles religieux des salles de classe présidées par un crucifix. Cela créait une atmosphère raréfiée, vécue de manière particulière dans les villes peu peuplées et dont, naturellement, le quartier d'Ursuaran n'était pas exempt.
Pour atténuer ses effets, et poussés par l'esprit d'opportunité, dans une entreprise d'Ordizia, ils vendaient de petites croix de bois à porter autour du cou, et lorsque les élèves se présentèrent devant le professeur et sacristain Patxi Arzuaga, il se borna à dire : " Ez, ezdaukazue kurutzerikekarri beharrik, nik ez bait det kurutzerik kendu » (Vous n'êtes pas obligé de m'apporter les croix, puisque je n'en ai enlevé aucune).
Pendant ces jours de vie anormale dans la société, les garçons et les filles qui s'amusaient dans des jeux de plein air se faisaient l'écho de la situation tendue dans le quartier, et chantaient encore et encore ces paroles :
Que meurent les frères et les prêtres, que meure la religion, que meurent ces scélérats, vive la révolution.
Et comme réponse :
Vive les frères et les prêtres, vive la religion, que ces scélérats meurent, que la révolution meure.
Je sortirai de la recherche de terrain et, sans abandonner le sujet, j'aborderai le dossier d'archive.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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46. À Ursuaran (village d'Idiazabal): Augustin Aierbe Goikoetxea, 82. Village de Pagoeta. Dernière visite le 1er septembre 2006.
Apprentissage basque, 2009
PLAINTES D'UN MAÎTRE SACRISTAN DE BERROBI
Ensuite, je vais transcrire le texte qui justifie le titre.
Mairie Illustre de cette Place de Berrobi et Conseil d'Usine de l'Église Paroissiale de la même.
Celui que je souscris à VV.SS. Je précise avec soin et respect : que dans les petites villes, c'est-à-dire dans les villes dont le voisinage est plus ou moins identique à celui de Berrobi, le poste de sacristain s'ajoute généralement aux autres postes occupés par le Maitre de Ville, arrangeant et pointant une rémunération modeste, une rémunération régulière, c'est-à-dire une aide, un soulagement (...) pour porter la sujétion imposée par la position précitée de Sacristán (...), mais je vois que dans cette ville ce n'est pas fixe et indiqué ce qui est indiqué, et par conséquent je me trouve comme sacristain sans aide ou soulagement suffisant ou nécessaire pour porter la sujétion que m'impose ladite position, car si on la compare, si on compare ma rémunération de sacristain, avec la rémunération qui les maîtres d'autres villes ont un tel concept qui sont, plus ou moins, égaux en voisinage à celui-ci à Berrobi, on saura et on verra palpablement que le mien est très maigre, très rare, par rapport au leur (.. . ).
De plus je dois exposer VV.SS. le suivant:
1er. Que ma femme vienne chaque semaine balayer l'église et son atrium, sans aucune gratification.
2ème. Que si par hasard il convient à ma femme de se charger du nettoyage, du repassage, etc., des vêtements de l'église, elle est d'accord pour le prendre, pourvu qu'une somme suffisante ou nécessaire lui soit affectée à cet effet , et
3ème. Que si le quartier veut que la cloche dite de l'aube sonne à heure fixe, elle le sera à l'heure qui convient au quartier, selon la période de l'année, mais pour cela, il aimerait qu'on place une corde ou un fil du clocher de l'église au grenier de la maison du conseil, s'il n'y a pas d'objection.
Dans l'attention et la considération de tout ce qui précède, je ne peux m'empêcher de recourir à VV.SS. les priant de bien vouloir fournir ce qu'ils jugeront convenable pour l'arrangement et l'indication d'une rémunération, qui, avec les émoluments, est suffisante ou nécessaire pour porter la sujétion que la position susmentionnée de Sacristán m'impose, attribuant et fixant en même temps ce que doit m'être donné lors des enterrements.
Dieu sauve VV.SS. beaucoup d'années.
Berrobi, 8 mars 1884.
Signé : Pedro María Aranceta. Paraphé47.
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47. Archives municipales de Belauntza.
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OBLIGATIONS ET DROITS DU SACRISTAN ET DE L'ÉGLISE PAROISSIALE DE LAURGAIN
Obligations.
1er. En tout temps, il veillera à maintenir allumée la lampe de l'autel du Saint-Sacrement, et la lampe Rosario s'allumera les dimanches, les jours fériés et les jours fériés.
2ème. Il sonnera la cloche aux jours et heures d'usage et s'occupera de l'horloge.
3ème. Il servira le prêtre dans les fonctions de l'église, recevant de lui deux pesetas par mois pour aider à la messe en semaine.
4ème. Il allumera les allumettes des tombes de ceux qui ont un an, tous les jours, mais il n'allumera que les dimanches, fêtes de garde et dans les allumettes supprimées (rouleaux de cire) des tombes de ceux qui n'ont pas d'annuel .
5ème. Il balayera l'église une fois par semaine.
6ème. Il nettoiera les chandeliers de l'église avec du sidol ou autre, que le prêtre lui donnera à cause de l'usine de l'église deux fois par an, à savoir: un des jours avant Corpus Christi et San Miguel.
7ème. Et enfin, il habillera les autels de l'église en dehors des quatre principaux jours de l'année, qui sont ceux de San Miguel, Noël du Seigneur, Pâques de la Résurrection et Corpus Christi, au cours desquels il est de coutume de décorer l'église. Il aidera également le prêtre à recouvrir les autels de l'église et à les découvrir.
Droits.
1er. Il recevra ce que la fabrique paroissiale assigne comme salaire, à savoir : trente pesetas au sacristain, trente à la maîtresse, et vingt au sacristain pour l'entretien de l'horloge.
2ème. Idem directement de chaque famille qui n'a pas un boisseau de blé et un autre de maïs par an, et de la famille qui a cinq boisseaux de blé et cinq de maïs par an.
3ème. Idem des mains de Monsieur le curé à la fin de chaque année dix reales qui lui seront donnés par (chaque) famille qui a une chaire dans l'église.
4ème. Idem des mains de M. Administrateur – de la Maison du Palais Laurgain – un sac de charbon et le bois de chauffage dont j'aurai besoin durant l'année.
5ème. La maison appelée Serorategi aura un loyer gratuit avec le verger à côté, la litière de la chênaie du Paseo et celle qui se trouve dans le plan inférieur du cimetière48.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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48. Archives de la maison du palais Laurcain. Document non daté, mais parce qu'on le retrouve avec d'autres de 1879, on peut bien l'établir vers cette année.
Apprentissage basque, 2009
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
46 Apprentissage basque, 2009
Je signalerai que le chemin qui va de la Casa Palacio à l'église est connu sous le nom de Paseo, et qu'il n'a pas toujours eu le même parcours.
À LA PLACE D'IBARRA, NOMINATION DE SACRISTÁN
Le sacristain nommé a succédé à la dame décédée.
année 1789
Dans la place d'Ibarra, juridiction de la ville de Tolosa, le 15 janvier 1789, devant moi, Juan Antonio de Lizarrivar, notaire royal de son nombre et témoins qui seront finalement nommés en personne, D. Pedro Juan de Armendariz, Recteur de l'église paroissiale de San Bartolomé de ce même lieu.
Il a dit que le poste de sacristain de ladite église est vacant en raison du décès de María Francisca de Zubiabre, la dernière dame qui était la sienne et que sa présentation et sa nomination touchent et appartiennent à cette Assemblée constituante en tant que patronne unique et légitime qui est pour sa disposition comme il chante le titre émis en faveur de ladite María Francisca de Zubiabre, dernière dame, et en attention au fait que Miguel de Aguirre, un voisin de ladite Place, un sujet capable et convenable et qui a environ quarante ans ans, a déclaré aux constituants son esprit et son désir de s'employer au service de Dieu notre Seigneur et de la dite Paroisse San Bartolomé dudit Lieu avec toutes les charges et pensions, honneurs et avantages qui correspondent à ladite charge et avaient et apprécié les dames ci-dessus pour les raisons desquelles et celle de concourir à ladite Miguelde Aguirre toutes les autres qualités qui sont requises pour cela. Par le présent mot, ledit D. Pedro Juan de Armendariz, usant du droit qui lui revient, présenté et présenté, nommé et nommé par Sacristán de ladite église paroissiale de San Bartolomé dudit Lieu, l'enveloppe a dit Miguel de Aguirre ainsi qu'il est pour tous les jours de sa vie, et peut le servir en prenant soin de sa parure et de sa propreté et des ornements qui seront à la garde dudit sacristain, et qui lui seront remis portant toutes lesdites charges et pensions, et jouissant de tous les émoluments, aumônes... et autres droits qui sont à leur charge, ainsi que les autres femmes qui jusqu'à présent ont été de ladite église les ont portés et en ont joui, et doivent également supporter les charges suivantes :
Said Aguirre, le nouveau sacristain, aura l'obligation d'aider la partie présentatrice, le bénéficiaire et les autres prêtres qui célèbrent dans ladite église à la messe, par lui-même ou par un autre tiers, et dans les fonctions de première classe, il doit porter la soutane et surplis que l'église possède à cet effet.
Qu'il sera de l'obligation du nouveau sacristain d'assister le Recteur et le sous-lieutenant dans l'administration des sacrements, puisqu'en plus des émoluments qui sont indiqués à cet effet, le Recteur et le Cabildo lui verseront les honoraires correspondant à ces nouveaux obligations. Et enfin (...) il sera également de l'obligation dudit nouveau sacristain de confectionner suffisamment d'hosties pour le service de ladite église. Et il demande et supplie l'Iltmo. Seigneur évêque de cet évêché de Pampelune, votre... Proviseur et Vicaire général ou principal fonctionnaire, veuillez donner le titre et la fonction du poste susmentionné de Sacristán en faveur du candidat Miguel de Aguirre pour apprendre et prendre possession (.. .) . Et je l'accorde comme ça et signe
étant témoins Bartolomé de Ormaechea, voisin dudit Lieu ; Ignacio de Arana et Joaquín de Alzelay, habitants de ladite ville de Tolosa, et dans la foi de tout et que je connais le constituant, j'ai signé le notaire. M. Pedro Juan de Armendariz (signature). Avant moi : Juan Antonio de Lizarribar (signature)49.
Licenciement de l'emploi de sacristain de l'église paroissiale de Lugar de Ibarra par Miguel de Aguirre, son voisin
année 1789
Dans la ville de Tolosa, le 7 février 1789, devant moi Juan Antonio de Lizarribar, notaire royal de son nombre et témoins qui seront finalement nommés, Miguel de Aguirre, habitant de Lugar de Ibarra, se présenta : Et il dit que le quinzième jour de janvier dernier de cette année, la partie comparante a été nommée et présentée par le sacristain séculier de l'église paroissiale de San Bartolomé par le seul patron légitime qui est le recteur de son Dn. Pedro Juan de Armendariz, comme le prévoit le titre délivré en faveur de María Francisca de Zubiabre, dernière dame pour la vacance qui s'est finalement remplie et sa mort car tout est plus individuellement indiqué (...) dans sa raison le jour précédent moi ledit Notaire actuel, dont la présentation et la nomination ont été adressées au Tribunal Ecclésiastique de Pampelune avec le pouvoir de l'autorité compétente demandant le titre correspondant pour obtenir l'emploi dudit sacristain (...). Et maintenant, pour les justes causes qui émeuvent la partie comparante, son intention est de faire selon le présent et son contenu de la manière et la forme qui peuvent le mieux et au bon endroit faire libre renonciation et retrait du droit qu'il a pu acquérir à la charge de sacristain de ladite église paroissiale d'Ibarra entre les mains du Seigneur Proviseur dudit Tribunal Ecclésiastique de Pampelune, qui le supplie de l'admettre et de déclarer ladite sacristie vacante. Et il jure en forme de loi que dans ce retrait il n'est pas intervenu, n'intervient ni ne compte intervenir, tromperie, escroquerie, simonie labé, (...) et il a été obligé de sa personne et des biens meubles et immeubles qu'il avait et être tenu d'avoir et d'avoir ce retrait comme bon et ferme et de ne pas aller à l'encontre de sa teneur maintenant ou à aucun moment, sous peine de frais et dommages et intérêts qui autrement augmenteraient. Et donc il l'a accordé et n'a pas signé parce qu'il a dit qu'il ne savait pas écrire, et à sa demande l'un des témoins qui étaient présents pour tel Dn. Manuel Joaquín de Furundarena, Juan Martín de Udabe et Joaquín de Alzelay, résidents de cette Villa, et dans la foi de tout et que je connais le constituant, j'ai signé ledit Notaire.
Témoin, Joaquín de Alzelay (signature).
Avant moi : Juan Antonio de Lizarrivar (cap)50.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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49. GAO-AGG. Pt-IPT 602, fol. 25 et 26 retour.
50. GAO-AGG. Pt-IPT 602, fol. 68 vues.
Apprentissage basque, 2009
Présentation du sacristain de l'église paroissiale de San Bartolomé del Lugar de Ibarra à M. Augustin d'Olano
année 1789
M. Pedro Juan de Armendariz, presbytre recteur de l'église paroissiale de San Bartolomé del Lugar de Ibarra. Et il a dit qu'ayant quitté son poste de sacristine en raison du décès de Francisca de Zubiabre qui lui servait de maîtresse, il a été nommé le quinze de janvier dernier Miguel de Aguirre, un voisin dudit lieu, pour le même service par la personne apparaissant comme Patron qui est pour sa disposition (...) cause a été demandée. Dans quel état, pour des raisons justes qui ont ému l'esprit dudit Miguel de Aguirre, il s'est retiré du droit qu'il pouvait acquérir à ladite charge, dont le retrait a été admis par le Proviseur et Vicaire général de cet évêché, et un office a a été délivré ordonnant de faire connaître sa démission au Patron et à ce titre son libellé a été porté à la connaissance de la partie comparante, tel qu'il en est stipulé dans l'office susvisé (...) que ledit Recteur m'a donné d'incorporer dans cet acte et son libellé est le suivant :
[Ici le bureau]
Et donc j'insère et incorpore ledit bureau et en utilisant le recteur susmentionné apparaissant par son droit et le conseil d'administration par la présente lettre et sa teneur dans la meilleure forme et manière qu'il y a lieu en droit, nous avons choisi, nommé et présenté, choisi, nommé et présenté par Sacristain de l'église paroissiale insinuée San Bartolomé de ladite Place d'Ibarra à Dn. Agustín de Olano, tonsuré naturel de Berrobi et résidant dans la ville de Pampelune, afin qu'il le soit pour tous les jours de sa vie et puisse servir en prenant soin de sa parure et de sa propreté et des ornements qui sont sous sa garde d'un autre sacristain (...), pour avoir assisté ledit M. Agustín de Olano toutes les qualités requises pour l'effet. Et il demande et supplie l'Iltmo. Monsieur l'Évêque de cet évêché de Pampelune, son discret Proviseur et Vicaire général ou officier principal, veuillez donner le titre et la charge de l'emploi susmentionné de Sacristán en faveur du Dn susmentionné. Agustín de Olano pour l'apprendre et en prendre possession. (...).
Et il l'a accordé ainsi et a signé comme témoins (...), habitants de ladite Villa, et dans la foi de tout (...) j'ai signé le Notaire.
M. Pedro Juan de Armendariz (signature).
Avant moi : Juan Antonio de Lizarrivar (cap)51.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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51. GAO-AGG. Pt-IPT 602, fol. 95 v. 96.
Apprentissage basque, 2009
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
49Eusko Ikaskuntza, 2009
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
50 Apprentissage basque, 2009
LIZARTZA. NOMINATION DU SACRISTAN DE L'ÉGLISE PAROISSIALE DU LIEU, POUR SA REPRÉSENTATION
année 1802
Dans la salle du conseil de la place noble de Lizarza, le 8 mars mil huit cent deux, par la foi de moi Pedro de Osinalde, notaire royal et numéral de Lavilla de Tolosa et de sa mairie, MM. Miguel Antonio de Aguirrebarrena Mayor , José Antonio de Ormaechea Ubereta-barrena et Matías de Barriola, échevins ; Miguel Fermín de Goicoechea, Bernardode Olarreaga et Francisco Ignacio de Ormaechea Garro, députés et syndic de la Commune, (...), qui représentent ladite Place ; et être ensemble comme ça (...). Et ils ont dit que la sacristie de l'église paroissiale de Santa Catalina du même endroit était vacante en raison du décès de D. Gregorio de Ezquieta, son dernier propriétaire, et pour cette raison, il était nécessaire de procéder à la nomination d'une personne qui obtiendrait et le servir dans les conditions où ils seraient mis ; et quant au fait que leur désignation et l'élection et la nomination de celui qui devait être dit Sacristain, étaient de la responsabilité et de la correspondance desdits Messieurs en représentation dudit Lieu, ils ont procédé en premier lieu à indiquer et établir les conditions insinuées, et effectivement établi ce qui suit :
La première chose que celui qui a été nommé pour un tel sacristain devrait être donnée pour la remise des clés de ladite paroisse, de sa sacristie, de la clé de l'ermitage ou de la basilique de La Magdalena, en quittant la pièce à côté du même ermitage à la disposition de la place et aussi des effets de la même sacristie et ermitage, accordant une obligation formelle de répondre de l'un de ces effets qui manquent au moment où ledit sacristain cesse d'être, si le manque ou d'autres dommages sont subis du fait de l'inattention ou de la négligence dudit sacristain.
Que la veille des Fêtes à deux heures de l'après-midi il y ait sonner et sonner les cloches de la Paroisse, en montant le clocher à cet effet.
Que chaque jour, le matin, vous devez appeler avec une cloche pour la prière de l'aube ; A midi; À trois heures de l'aprés midi; A la prière du soir; et à celle des Animas, selon ce qui a été pratiqué jusqu'ici.
Que les jours fériés, après l'aube et à deux heures de l'après-midi, il devrait y avoir aussi lesdites cloches, comme cela a été pratiqué jusqu'à présent.
Qu'il doit faire sonner lesdites cloches en cas de nuages et de tempêtes de vent.
Que chaque fois que le curé ou un autre prêtre qui veut célébrer la messe dans la basilique de Nuestra Señora del Sagrario est avisé, afin que les personnes qui se consacrent à entendre la messe soient informées de ladite célébration, elles doivent faire un signal avec trois sonneries de la cloche. .
Que dans toutes les messes qui sont célébrées dans ladite paroisse, lorsque le prêtre célébrant entre dans la sacristie, il doit signaler par un son de cloche, et lorsqu'il se rend à l'autel, par deux touches.
Que ce soit l'obligation du sacristain de manier lui-même l'encensoir dans toutes les fonctions qu'il est en usage dans ladite Paroisse.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
51Eusko Ikaskuntza, 2009
Que la propreté et la propreté de ladite Paroisse seront leur obligation, sans en aucune façon être employées ou engagées à y balayer tout garçon de ce Lieu qui fréquente son École Primaire, ni dans d'autres matières en dehors de l'aide aux messes.
Que chaque fois que le besoin d'administrer le Saint Viatique se présente, il doit être prêt et rendre toute la diligence et le service au prêtre ou au ministre qui doit faire ladite administration à sa place.
Que pour les messes qui doivent être célébrées chaque jour, les ornements des couleurs respectives doivent être préparés et mis en place, en utilisant les nouvelles fournies par le gallofa pour l'effet, et après avoir célébré, ramasser, plier et garder lesdits ornements dans le tiroirs qui se trouvent dans ladite sacristie à cet effet.
Qu'il vous appartiendra de mettre dans ladite église tous les samedis l'eau nécessaire pour la bénir.
Qu'il doit obligatoirement mettre chaque dimanche le pain bénit qui est distribué dans l'église aux paroissiens, et aviser alternativement les habitants dudit Lieu afin que selon la coutume ils lui apportent le bodigo qui doit servir audit pain bénit
Qu'il doit faire toutes les hosties qui sont nécessaires dans ladite Paroisse, sans qu'aucune faute soit constatée, en utilisant le blé que d'après ce qu'il a fait jusqu'ici, l'Ilte lui affranchira. Conseil ecclésiastique de ladite paroisse.
Qu'il sera de l'obligation dudit Sacristain d'allumer et d'éteindre les cierges à toutes les messes et fonctions qui sont célébrées dans ladite Paroisse, y compris les quinze qui sont placées pour les Matinadas les mercredis, jeudis et vendredis après-midi Saints.
Qu'il aura l'obligation d'ériger et d'enlever le Monument qui se trouve dans ladite Paroisse pendant la Semaine Sainte de chaque année, et d'en prendre soin depuis le moment où il a été érigé jusqu'à son enlèvement, en s'occupant personnellement les nuits du Jeudi Saint , portant à ce titre les dix reales avec lesquels l'Église contribue.
Que les vendredis de chaque Carême vous devez assister aux Misereres et allumer et éteindre les bougies qui y sont placées.
Qu'il n'aura pas le droit de prendre ou de demander au voisinage tout ou partie des grains avec lesquels il a pratiqué la contribution au Sacristán Ezquieta susmentionné en tant que tel, et il ne pourra que profiter et usufruit de la Maison d'Elizondo situé au même endroit, avec son verger, son domaine et sa châtaigneraie.
Et ainsi, ces conditions étant posées en conséquence, lesdits MM. ont essayé de procéder à la nomination du Sacristán insinué, et ayant accepté de le mettre à exécution à travers la variété des opinions sur qui devrait tomber ladite nomination au moyen d'un vote rigoureux, ils l'ont fait de la manière suivante:
Le M. le Maire dit qu'il a nommé et nommé pour tel sacristain M. Martín Lorenzo de Artola, Maître des premières lettres dudit Lieu.
Le conseiller, Matías de Barriola, a dit la même chose que le maire.
(...)
M. Miguel Antonio de Olaechea, déclarant que les emplois d'instituteur primaire et celui de sacristain ne peuvent pas être bien remplis par le même sujet, a déclaré qu'il a nommé et a nommé Ignacio de Ugalde comme sacristain de ladite église paroissiale.
(...)
Et ainsi évacué dudit vote, il résulte que la majorité est désignée pour Sacristain de ladite Eglise Paroissiale, ledit Dn. Martin Lorenzo de Artola. Et avec une telle fin dit MM. Congrès, et par tous ceux qui connaissent lesdits MM. Maire, Alderman, Députés et Médiateur ont signé, et en foi de tout cela je signe le Notaire. (...) Avant moi : Pedro de Osinalde52.
Je terminerai cet essai par l'intervention du sacristain ou de l'ermite dans des sorts très peu orthodoxes.
L'EXORCISME DU SACRISTAN
C'était un jour de tempête quand à Ezkurra ils manquèrent le prêtre à conjurer, comme c'était la coutume dans ces cas. Les voisins ont exprimé leur inquiétude et commenté : « Nous n'avons pas le prêtre pour faire l'exorcisme. Alors le sacristain fit son apparition et, voyant combien les gens étaient effrayés, s'exprima ainsi : « Ne vous inquiétez pas, je vais me conjurer. À peine dit que c'était fait. Il se pencha hors du portique du temple en disant : « Olegi, Belarregi (montagnes Ezku-rra), Ataka-Handi (mont Erasun), ici, à Erasun, déchaîne la tempête »53.
LE SORT DE L'ERMITE
À Ochagavía ou Otsagi, l'ermitage de Muskilda était autrefois fréquenté par un prêtre et un ermite. Mais c'était un jour d'orage en l'absence du prêtre, auquel l'ermite substituait certains de ses besoins. À l'occasion susmentionnée, il était nécessaire de conjurer, pour cela l'ermite mit son étole, ramassa une croix, sortit à la porte de l'ermitage de Notre-Dame de Muskilday et conjura de cette manière :
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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52. GAO-AGG. Pt-IPT 580, fol. 105 ans art.
53. A Erasun : Anastasia Bengoechea Retegui, 75 ans. Maison Biathénaïque. Le 17 août 1985.
Apprentissage basque, 2009
Libérez-moi Aezkoa (l'ermite était de cette vallée) Muskilda aussi Zatika Valcarlos (Valcarlos casse) France aussi54.
LE PRÊTRE D'ERRAZKIN ET SA POMME DE TERRE
Le curé de la ville navarraise d'Errazkin possédait un champ de pommes de terre, et il y eut sécheresse lorsque la prière passa devant le domaine du curé, qui cria : « De l'eau pour mes pommes de terre ! (sic), auquel le sacristain répondit : « Dieu t'entend Militón », contraction en l'occurrence du nom du prestidigitateur, Miguel Antón.
L'intervention du sacristain fut suivie de celle de toutes les personnes présentes, qui répondirent : « Nous vous prions de nous écouter »55.
SYMBOLISME DU SOLEIL ET DE L'EAU DANS LA ROGATIVA
A Erviti (Basaburua), Miguel Iribarren me parle de son grand-père, sacristain et chantre de l'église paroissiale, un homme qui portait souvent une belle blouse noire, un vêtement à l'époque couramment utilisé dans son milieu. Rappelez-vous qu'il aimait commenter qu'il fallait partir avec deux sacs, un pour le soleil et l'autre pour la pluie. Quand il avait besoin de beau temps, il utilisait le sac de soleil et quand il avait besoin d'eau, il utilisait le sac de pluie.
Cette conduite est liée au symbolisme du soleil, la lucarne d'un mortel, comme l'appelle Dante, et de l'eau, plus ou moins indispensable à l'utilisation de la culture de la terre et représentée dans ce que le villageois d'Erviti "collectait" pour son service quand c'était nécessaire56.
POUR FINIR : PARLER À UN CONJURATEUR
Lors de ma dernière visite à Goizueta, j'ai approché José Etxenike. Je vous salue chez vous, entouré de l'amour et de la chaleur de votre famille, à cette occasion votre épouse, un fils et une fille. À José Etxenike, je rencontre un homme accueillant et gentil, dont l'état de santé délicat ne l'empêche pas de me parler de son hier agité et intéressant.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
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54. À Ochagavía-Otsagi : Teófilo Echeberri Contín, 70 ans. Maison Echeverri. Le 20 août 1985.
55. A Errazkin (vallée de Larraun) : Koldo Balda Martirikorena, 40 ans. Maison Pétrinienne. Le 25 février 1993.
56. A Erviti (Basaburua) : Miguel Iribarren Erburu, 73 ans. Casa Txotola 30 août 1998.
Apprentissage basque, 2009
Né à Goizueta, il s'est enfermé dans la nation argentine et depuis 1971, il vit dans sa Villa natale.
Parmi ses activités passées diverses et hétérogènes, il me parle de sa facette de prestidigitateur, qu'il a exercée de la manière suivante. Quand « le temps se gâtait » et qu'il voyait la menace de grêlons à proximité, il se penchait à une fenêtre ou à la porte menant à la maison et, le regard fixé sur le ciel, il s'exclamait : « Jésus andia, lagun diguzu harririk ez egitea. Santa Barbara, Santa Elena et Santa Maria Magdalena. Priez pro nobis ».
Depuis que José Etxenike a vécu à Goizueta, en 1971, cette Villa a échappé au fléau des dégâts de grêle57.
Garmendia Larrañaga, Juan: Seroras et Sacristanes: Ethnographie et Histoire
54 Apprentissage basque, 2009
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57. À Goizueta : José Etxenike Escudero, 86 ans. Maison Fermiñenea. Le 16 septembre 2006.